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Le site de Tarbes | |||
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Tarbes est une commune française du sud de la France, chef-lieu depuis 1790 du département des Hautes-Pyrénées en région Midi-Pyrénées. C’est la capitale de la Bigorre.
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Localisation | |||
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Tarbes est une ville piémont pyrénéen située au sein de la riche plaine agricole de l’Adour, à 155 Km sud-ouest de Toulouse, 144 Km à l’est de Bayonne, 70 Km au sud-ouest d’Auch et 20Km au nord-est de Lourdes ; Tarbes est à 1 h 30 de l’océan Atlantique, 2 h 50 de la côte languedocienne et 35 minutes des premières stations de ski. Elle se situe à une altitude moyenne de 304 mètres. |
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Histoire | |||
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Antiquité | ||
Au IIIe siècle av. J.-C, les fondations de la cité tarbaise voient le jour, d’après les témoignages des vestiges exhumés de sous-sol. Par nécessité pour le commerce du sel, des marchands vraisemblablement aquitains cheminaient sur le piémont pyrénéen. Pour continuer leur route, ils devaient emprunter un gué afin de franchir l’Adour descendu de la montagne. Il était plus prudent de fractionner les charges pour franchir le gué à la suite duquel une pause était nécessaire. Le fond de la vallée était dominé par une émergence sablonneuse qui incita les hommes à s’y établir. |
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Le Moyen Âge | |||
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Aux Ve et Vie siècles, sous l’effet des invasions barbares qui déferlent par vagues successives, la ville se rétracte autour du castrum, dans un vestige subsiste dans la cour arrière de la Préfecture.
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Époque moderne | |||
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Au XVIIe siècle, après la peste et les problèmes de logement des gens de guerre, Tarbes assure son renouveau avec la reconstruction du palais épiscopal en 1652 (Hôtel de la préfecture aujourd’hui), la fondation d’un troisième hôpital en 1690 et de deux nouveaux couvents (capucins et ursulines). L’irrigation des terres et la force hydraulique utilisée par les artisans sont produites par le système de canaux dérivés de l’Adour.
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Au XXe siècle | |||
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À partir de 1800, Tarbes devient le siège d’une préfecture (accroissement de son rôle administratif et de ses fonctions). En 1806, Napoléon Ier rétablit le Haras National de Tarbes et à partir du cheval tarbais donne naissance à la race anglo-arabe. En 1859, Tarbes est reliée à Paris par voie ferrée.
Après la guerre de 1870-1871, le général Verchère de Reffye transforme l’atelier expérimental de Meudon (transféré par train à Tarbes) en atelier de construction d’artillerie (appelé arsenal par les Tarbais). Ainsi, Tarbes devient une ville industrielle et ouvrière mais affirme également sa vocation militaire par la construction des quartiers Larrey, Soult et Reffye.
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Fontaines et places | |||
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La ville compte de nombreuses fontaines. La place Marcadieu et la place Verdun reproduisent le même schéma : elles disposent respectivement de deux fontaines réparties sur leurs extrémités et non en leur milieu. Félicitée Duvignau initie ce particularisme, place Marcadieu, en souhaitant par legs l’édification de fontaines à chaque bout de cette vaste esplanade. Celle-ci est relative à la construction en 1883 d’une halle de type Baltard éponyme. Inaugurée en 1897, la monumentale fontaine des Quatre Vallées, alliant fonte et sculpture, figure les vallées de Bagnères, d’Aure, d’Argèles et la plaine de Tarbes. À l’autre extrémité de la place, la plus modeste «Source de l’amour », en est comme l’écho.
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Patrimoine militaire | |||
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Le Haras de Tarbes est composé d’un parc de 8 hectares abritant des bâtiments de style empire dont la Maison du cheval. Il est créé par Napoléon en 1806 et constitue le berceau d’une race de chevaux peaufinée afin de fournir les régiments de hussards, l’anglo-arabe. Les édifices ont été construits avec des matériaux essentiellement locaux : pierre marmorifère grise, galets de l’Adour, briques et ardoises. Il est doté d’un manège et d’écuries dont les boxes et plafonds constituent un ensemble de boiseries en châtaignier remarquable.
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Gastronomie | |||
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Le Haricot Tarbais |
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1er régiment de hussards parachutistes | |||
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Période 1720
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35e régiment d’artillerie parachutiste | |||
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Période 7 octobre 1873 |
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