Paris - 15e Arrondissement

 
 
     
 
     
  Le 15e arrondissement de Paris est l’un des vingt arrondissements de la capitale. Il est situé sur la rive gauche de la Seine, dans le sud – ouest de la ville, et est le résultat de l’annexion des communes de Vaugirard et de Grenelle en 1860. Il s’agit du plus peuplé des arrondissements.
 
     
     
 
   
 
     
     
     
 
   
   
     
     
   
     
  Historique  
 
 
 
 

Avant 1860, seule une petite partie nord de la zone aujourd’hui couverte par le 15e arrondissement était située dans Paris, dont la limite se trouvait 1790 à l’emplacement du mur des Fermiers généraux (construit entre 1785 et 1788), c’est –à-dire des actuels boulevards de Grenelle, Garibaldi et Pasteur. Le reste de l’actuel 15e se trouvait à l’extérieur de Paris, essentiellement sur les communes aujourd’hui disparues de Grenelle et de Vaugirard.


Entre 1841 et 1844, l’enceinte de Thiers fut construite bien au-delà du mur des Fermiers généraux. Le 16 juin 1859, une loi fut votée qui conduisit le 1er janvier 1860 au rattachement à Paris du territoire situé entre ces deux lignes. Les communes de Grenelle et de Vaugirard furent totalement annexées et, avec une partie de la commune d’Issy (actuel quartier de Javel), la partie sud de l’ancien 10e arrondissement et quelques pâtés de maisons du sud de l’ancien 11e arrondissement, furent réunies pours former le 15e arrondissement.


Le 15e arrondissement fut le lieu de la première projection publique du cinéma numérique en Europe, réalisée par Philippe Binant, le 2 février 2000 au Gaumont Aquaboulevard, 4-6 rue Louis-Armand.

 
     
     
  Géographie  
 
 
 
 

Le 15e arrondissement est situé dans la partie sud-ouest de Paris, sur la rive gauche de la Seine, et comprend également l’une des trois îles parisiennes de la Seine, l’île aux Cygnes.
Avec 8,48 km2, le 15e est le troisième plus grand arrondissement de Paris, et même le plus grand si les bois de Boulogne et de Vincennes n’étaient pas comptés dans le 16e et le 12e. Il compte pour 8% de la superficie de la capitale (9,7 % sans les bois).
L’arrondissement est délimité :
-au nord-est, par l’avenue de Suffren, la rue Pérignon, l’avenue de Saxe, la rue de Sèvres, qui le séparent du 7e arrondissement, et par le boulevard du Montparnasse, qui le sépare du 6e arrondissement ;
-au sud-est, par la rue du Départ et les lignes ferroviaires partant de la gare de Paris-Montparnasse, qui marquent la limite avec le 14e arrondissement ;
-au sud-ouest, par le boulevard périphérique, le séparant des communes de Vanves et Issy-le-Moulineaux. La zone de l’Héliport de Paris - Issy-les-Moulineaux forme une excroissance du 15e au-delà du périphérique ;
-au nord-ouest, par la Seine, face au 16e arrondissement.

 
     
     
  Quartiers administratifs  
 
 
 
 

Les quartiers du 15e arrondissement
Le 15e arrondissement, dit «arrondissement de Vaugirard » est subdivisé en quatre quartiers administratifs :
- Saint-Lambert (57e quartier de Paris),
- Necker (58e quartier de Paris),
- Grenelle (59e quartier de Paris),
- Javel (60e quartier de Paris)

 
     
     
  Principaux lieux, monuments et services  
 
 
 
 

Architecture
La Tour Montparnasse, architectes Jean Saubot, Eugène Beaudouin, Louis de Hoÿm de Marien et Urbain Cassan
L’ancien siège de Canal+ architecte Richard Meier
Médiathèque Marguerite Yourcenar, Babel architectes
Ateliers s’artistes et logements en bordure du parc André Citroën, architecte Michel Kagan
Hôpital Européen, architecte Aymeric Zublena
Serres du pars André Citroën, architecte Patrick Berger
Bibliothèque pour tous, rue de la Montagne d’Aulas, architecte Franck Hammoutène
Immeubles de logements au rond point du pont Mirabeau, architectes Joseph Bassompierre, Paul de Rutté et Paul Sirvin
Immeuble de Bureaux Quai André Citroën, architectes Noël le Maresquier, Pierre Paul-Heckly,
Lycée Camille Sée, architecte François Le Cœur


Maison de la culture du Japon à Paris, architectes Kenneth Amstrong et Masayuki Yamanaka l’ambassade d’Australie, architectes Harry Seidler et Peter Heist.
Le Palais des sports, architecte Pierre Dufau, dôme géodésique à la Richard Buckminster Fuller
Ministère de l’air, boulevard Victor
Musée Mendjisky, architecte Robert Mallet-Stevens
Eglise Saint-Christophe-de-Javel, architecte Charles-Henri Besnard
Eglise Notre Dame de l’arche d’alliance, architectes : Architecture Studio
Les Tours du Front-de-Seine
Centre commercial Beaugrenelle, architectes Valode et Pistre
L’Hôtel Novotel Paris Tour Eiffel, architectes, Julien Penven et Jean-Claude le Bail.

 
     
     
  Espaces verts  
 
 
 
 

le parc André-Citroën se trouve sur le site des anciennes usines Citroën. Le Ballon Air de Paris est « amarré » dans ce parc.
L’île aux cygnes, statue de la Liberté Frédéric Auguste Bartholdi
Sculpture-fontaine Cristaux par Jean-Yves Lechevallier dans le square Béla Bartók
La France renaissante par Holger Wederkinch avec métro ligne 6
La fontaine des Polypores par Jean-Yves Lechevallier, intersection rues Balard et Saint Charles
le parc Georges-Brassens, devant son nom au célèbre chanteur qui habitait le quartier, a remplacé les abattoirs de Vaugirard.
le square Saint-Lambert
le jardin Atlantique est situé au-dessus des quais de la gare de Paris-Montparnasse.
le jardin d’Alleray – Procession et le jardin d’Alleray
le square d’Alleray – La Quintinie
le square Duranton
le square Félixe-Faure


le jardin du Grand-Pavois
le jardin des Cévennes
le jardin d’immeubles du square Brancion
la promenade des quais de Grenelle et André Citroën
le jardin de l’Ilôt des Trois Marches
la promenade du quai de Grenelle – Square des Martyrs Juifs
l’allée des Cygnes permet de se promener sur l’île aux Cygnes, entre le pont de Grenelle et le pont de Bir-Hakeim.
le square de la place des Martyrs Juifs du vélodrome d’hiver
le jardin de l’Hôpital de Vaugirard
le jardin Pierre-Adrien-Dalpayrat
le jardin Bargue-Platon


le square Necker
le square d’Alleray Labrouste-Saint-Amand
le square Castaganary
le Square des Périchaux
le square du docteur Calmette
le square du Cardinal Verdier
le square du Clos Feuquières
le square Gerber
le square Adolphe-Chérioux
le square Blomet
le square Cambronne
le square Dupleix
le square de la place du Commerce
le square Violet
le square de la place Étienne-Pernet
le square Jean-Cocteau
le square Carlo Sarrabezolles
le square Paul Gilot
le square Pablo Casals
le square Béla-Bartók
le jardin Nicole-de-Hauteclocque
le square de la Porte de la Plaine
le square Garibaldi
la Petite Ceinture du 15e

 
     
     
  Musées  
 
 
 
 

Musée Bourdelle
Musée Mendjisky
Musée Pasteur
Musée du Général Leclerc de Hautecloque et de la Libération de Paris-Muséé Jean Moulin
Musée de la poste

 
     
     
  Spectacle  
 
 
 
 

Le bateau-studio de l’émission Thalassa
Palais des sports de Paris
Théâtre de la Plaine
Théâtre Silvia Monfort
Théo Théâtre
Le grand point virgule

 
     
     
  Marchés  
 
 
 
 

Cervantès (mercredi et samedi matin)
Convention (mardi, jeudi et dimanche matin)
Georges-Brassens (vendredi après-midi)
Grenelle (mercredi et dimanche matin)
Lecourbe Vasco de Gama (mercredi et samedi matin)
Lefèbvre (mercredi et samedi matin)
Saint-Charles (mardi et vendredi matin)
Poissons (mardi, jeudi et dimanche matin, et toute la journée vendredi et samedi)
Marché du livre ancien et d’occasion (samedi et dimanche)
Village suisse, "antiquités ".


Le quartier Saint-Lambert est le 57e quartier administratif de Paris situé dans le 15e arrondissement. Il est nommé en l’honneur de l’évêque Lambert de Maastricht.
Le quartier Saint-Lambert, situé au sud-est de l’arrondissement, correspond à l’emplacement du village de Vaugirard, établi le long de la voie du même nom (ancienne voie romaine). Il est délimité au nord par la rue de la Procession, la rue Mademoiselle, à l’ouest par la rue de la Croix-Nivert et la rue Lecourbe, au sud par le boulevard périphérique, et à l’est par la ligne de chemin de fer de la gare Montparnasse.

 
     
     
  Historique  
 
 
 
 

La géographie relativement vallonnée du lieu favorisa l’exploitation de vignobles, et de carrières. De nombreux monuments de Paris, comme l’École militaire, sont construits en pierre de Vaugirard. Au fur et à mesure de la croissance de Paris, le village fut considéré par les Parisiens comme une proche banlieue, un agréable lieu de promenade campagnarde, avec ses guinguettes, ses cabarets. En 1860, Vaugirard fut annexé à Paris, en même temps que tous les autres villages périphériques.


Le quartier Necker est le 58e quartier administratif de Paris situé dans le 15e arrondissement
Situé à l’est de l’arrondissement, le quartier Necker correspond à l’espace initialement non habité entre Paris et l’ancienne commune de Vaugirard. S’étendant sur 157 hectares, il est délimité au nord par le boulevard de Montparnasse, une portion de la rue de Sèvres et de l’avenue de Saxe, puis de l’avenue de Suffren, à l’ouest par la rue de la Croix-Nivert, au sud par la rue Mademoiselle, la rue Cambronne et la rue de la Procession, et à l’est par une partie des lignes de la gare Montparnasse (les voies les plus à l’est dépendent en effet du 14e arrondissement), et la rue Départ.

 
     
     
  Sites particuliers  
 
 
 
 

La gare et la tour Montparnasse sont certainement les lieux les plus connus du quartier. Autour de la gare, le quartier a été rénové, et présente actuellement des hauts immeubles d’habitation et bureaux, un parc (le jardin Atlantique) construit sur une immense dalle au-dessus des voies ferrées, des centres commerciaux. Enfin, le quartier Necker accueille de nombreux édifices publics : le lycée Buffon, l’hôpital Necker-Enfants malades, l’Institut Pasteur. L’Adresse Musée de la Poste y est implanté.

Le quartier de Grenelle est le 59e quartier administratif de Paris situé dans le 15e arrondissement.
Situé au nord du 15e arrondissement de Paris, le quartier de Grenelle est délimité au nord-ouest par la Seine (il comprend l’île aux Cygnes), au nord-est par l’avenue de Suffren, au sud-est par l’avenue de Lowendal et la rue de la Croix-Nivert, et au sud-ouest par la rue des Entrepreneurs, la rue Linois et le pont de Grennelle.
D’une superficie de 147,8 hectares, dont 11 hectares de fleuve, il est le plus petit des quatre quartiers de l’arrondissement.

 
     
     
  Histoire  
 
 
 
  La plaine de Grenelle jusqu’au XVIIIe siècle  
 

La plaine de Grenelle, lieu probable de la victoire de Labienus sur les gaulois de Camulogène, s’étalant depuis l’actuel hôtel des Invalides jusqu’a Issy-les-Moulineaux sur la rive gauche de la Seine, fut quasiment inhabitée pendant des siècles du fait de la difficulté à la cultiver.
Il s’y trouvait autrefois le château de Grenelle (devant l’actuelle place Dupleix) et la ferme de Grenelle (située entre l’actuelle rue de la Cavalerie et les avenues de Suffren et de La Motte Picquet).


De 1785 à 1859 : de part et d`autre du mur des Fermiers généraux


En 1785 entra en service dans la plaine de Grenelle une partie du mur des Fermiers généraux, dont la construction avait été entamée l’année précédente. Ce mur qui délimitait Paris avait une fonction fiscale et se franchissait par des barrières d’octroi. Dans la plaine de Grenelle celles-ci étaient initialement au nombre de trois :
- barrière de l’École-Militaire (à l’emplacement de l’actuelle place Cambronne)
- barrière de Grenelle (à l’emplacement de l’actuelle place Marcel-Cerdan),
- barrière de la Cunette (à l’emplacement de l’actuelle place des Martyrs Juifs du Vélodrome d’Hiver),

Auxquelles une quatrième barrière fut ajoutée en 1840 :
- barrière de La Motte-Picquet (entre l’avenue du même nom et la rue du Commerce).
La partie de la plaine de Grenelle située au nord du mur des Fermiers généraux se trouva ainsi, lorsque Paris fut, en 1790, découpée 48 sections, dans la section des Invalides, intégrée à l’ancien Xe arrondissement en 1795 lors de la création des 12 arrondissements et devenant le quartier des Invalides en 1811 lorsque les sections furent renommées en quartier.
L’ancienne mairie de Grenelle, Place du Commerce.
- Au sud du mur des Fermier généraux, la plaine de Grenelle faisait partie de la commune de Vaugirard jusqu’en 1830. En 1824, l’entrepreneur Jean-Léonard Violet, conseiller municipal de Vaugirard, y acheta environ 105 hectares de terres et qu’il lotit très rapidement : c’était le village de Grenelle, communément appelé alors Beau-Grenelle, caractérisé par son réseau de rues à angle droit qui subsiste aujourd’hui. L’ensemble se détacha de la commune de Vaugirard en 1830 pour constituer la commune de Grenelle, avant d’être rattaché à Paris le 1er janvier 1860, malgré l’hostilité de ses habitants qui notamment craignaient des conséquences fiscales défavorables.

 
     
     
  Depuis 1859 : Grenelle, 59e quartier de Paris  
 
 
 
 

Le quartier de Grenelle fut alors créé, en même temps qu’était créé le 15e arrondissement de Paris. Le tableau annexé à l’arrêté du préfet de la Seine du 3 novembre 1859, signé par le baron Haussmann.
La partie située au nord-est du boulevard de Grenelle se trouvait avant 1860 sur le territoire du Xe arrondissement ancien de Paris, quartier Invalide, tandis que la partie située au sud-ouest de ce boulevard appartenait à l’ancienne commune de Grenelle.
C’est dans le quartier de Grenelle que se trouvait, entre 1903 et 1959, le Vélodrome d’hiver. Les 16 et 17 juillet 1942, c’est là que furent détenues les victimes de la rafle du Vél d’Hiv.
Le cinéma Kinopanorama, construit en 1959 à l’emplacement de l’ancien cinéma Splendid (inauguré en 1919), anima le quartier de 1959 à 2002.
Le marché du boulevard de Grenelle en 2008.
Un ensemble de tours fut construit à partir de 1970 le long de la Seine (le Fond de Seine), avec un centre commercial, Beaugrenelle, constituant le cœur du nouveau quartier de Beaugrenelle. Une autre partie du quartier est occupée par le nœud commerçant autour de la rue des Entrepreneurs et de la rue du Commerce.


Le quartier de Javel est le 60equartier administratif de Paris situé dans le 15e arrondissement.
S’étendant sur 261 hectares, le quartier est délimité au nord par la rue Linois et la rue des Entrepreneurs, à l’est par la rue de la Croix-Nivert et la rue Lecourbe, au sud par les terrains de l’héliport de Paris - Issy-les-Moulineaux, à l’ouest par la Seine.

 
     
     
  Histoire  
 
 
 
 

Le quartier était au XVe siècle, un lieu dit baptisé « Javetz » situé au Sud de la plaine de Grenelle bordant la Seine à l’ouest de la capitale, et qui avait pris naissance avec un petit port et un garage à bateaux. Mais l’endroit fut surtout connu à partir du XVIIe siècle pour son moulin à vent et sa guinguette à la mode fréquentés par les baigneurs, les pêcheurs et les canotiers.


Au XVIIIe siècle et jusqu’au XXe siècle, ces lieux utilisent la graphie « Javelle ».
Avant son rattachement à la capitale en 1860, il faisait partie intégrante de la commune d’Issy. Par la suite, le quartier poursuivit son développement industriel avec l’installation des industries électriques (Thomson) et automobiles (Citroën). Les poursuivit son développement industriel avec l’installation des industries électriques (Thomson) et automobiles (Citroën). Les usines Citroën ont occupé une très grande partie de ce quartier jusqu’aux années 1970-1980. Le site industriel a été détruit.


C’est dans ce quartier, dans une usine de produits chimiques fondée en 1777, qu’un désinfectant à base d’hypochlorite de sodium (connu depuis sous le nom d’eau de Javel) a été étudié par Claude Louis Berthollet puis produit. À la suite de cette usine, d’autres industriels se sont installés sur le site dont André Citroën en 1915. L’usine est d’abord une usine de munition destinée à soutenir l’effort de guerre par la production en grande série d’obus. Suite à la Grande Guerre, André Citroën utilise son expérience de constructeur automobile acquise à la direction des usines Mors, dont la principale implantation est située au 48 de la rue du théâtre. Il applique les principes du fordisme découverts à l’occasion d’un voyage à Détroit en 1913 et de la rencontre d’Henry Ford, et reconvertit l’usine de Javel en une usine de production automobile destinée à la production de la première voiture automobile européenne construite en grande série : la Citroën Type A 10 HP. L’usine automobile a fonctionné jusqu’en 1975 et stoppe avec la production de la Citroën DS. Le siège de la marque déménage en 1982 et quitte définitivement son adresse historique du quai de Javel. André Citroën a donné son nom au parc André-Citroën, au collège et au quai André-Citroën, anciennement quai de Javel.

 
     
     
  Principaux sites  
 
 
 
 

Le quartier est actuellement occupé par le parc André-Citroën, l’hôpital Georges-Pompidou et de grands immeubles de bureaux et studios de télévision (Sagem, Snecma, la Direction générale de l’Aviation civile, Canal+, France Télévisions…). L’ancien hôpital Boucicaut a fermé ses portes à la fin de l’an 2000 ; un programme comprenant une école, une crèche, des logements et un jardin public sont en train de voir le jour tout en conservant la mémoire du site et son patrimoine architectural.


Le siège de l’Imprimerie nationale, anciennement rue de la Convention, a été fermé en 2005. Au même emplacement sont installés différents services du ministère des Affaires étrangères et européennes.


Dans ce quartier, on trouve le port de javel, la rue de Javel, l’église Saint-Christophe-de-Javel, la fontaine des Polypores de Jean-Yves Lechevallier, la gare de Javel sur ligne C du RER et la station Javel- André Citroën sur la ligne 10 du métro.


Par ailleurs, au Sud du boulevard périphérique, une excroissance du 15e, ancien champ de manœuvre puis aérodrome (au début du XXe siècle), est désormais occupée par l’héliport de Paris -Issy-les-Moulineaux, un complexe sportif (Parc omnisport Suzanne-Lenglen), un centre de loisirs (Aquaboulevard) ainsi qu’un îlot d’habitation collectif appelé Les Frères-Voisin.

 

Le projet Balard constitue un projet immobilier permettant le regroupement à Paris, sur un même site, du ministère de la Défense, de certains de ses services et de divers États-majors des forces armées françaises alors répartis sur plusieurs lieux différents. Ce regroupement, initié en décembre 2007 par Hervé Morin, alors ministre de la Défense, doit s’effectuer près de la place Balard dans le 15e arrodissement1, à la limite sud-ouest de la capitale, non loin de l’hôpital européen Georges-Pompidou, des ateliers de maintenance de la ligne 3 du tramway (dits « de Lucotte »), de l’héliport de Paris - Issy-les-Moulineaux et du parc des expositions de la porte de Versailles. Le déménagement est prévu pour 2015. Le site est parfois surnommé le « Pentagone français ».


Doivent être regroupés sur ce site :


- l’état-major des armées ;
- l’état-major de l’armée de terre ;
- l’état-major de la Marine ;
- l’état-major de l’armée de l’air ;
- l’état-major interarmées de force et d’entrainement (EMIA-FE) ;
- le centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) ;
- la direction générale de l’Armement (DGA) ;
- le secrétariat général pour l’administration (SGA).


Contrairement à ce qui avait été annoncé, le ministre de la Défense et son cabinet ne seront pas présent sur le site.
L’ensemble représentera un effectif d’environ 9 300 personnes.
Le projet comporte la construction et la rénovation de plus de 300 000 m2 de bureaux pour le ministère et 90 000 m2 de bureaux locatifs.
La démolition de plusieurs bâtiments a démarré en 2010.

 
     
     
  Le site avant les travaux  
 
 
 
 

Avant 2010, le site se décomposait en deux parcelles séparées entre elles par l’avenue de la Porte-de-Sèvres.
Celle située à l’ouest, d’une superficiel de 8hectares, comportait :
le bâtiment Perret (ancien siège des services techniques des constructions navales de Marine nationale), construit entre 1929 et 1932 par Auguste et Gustave Perret. Les façades et toitures de l’édifice sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 7 décembre 1965 ;
le bassin des carènes (centre d’essais de la DGA), également œuvre des frères Perret.
Celle située à l’est, d’une superficie de 8,5 hectares, comportait :
les bâtiments de l’état-major de l’Armée de l’air (ancien « ministère de l’Air »), construits en 1934 et qui sont dotés d’un abri anti-atomique (au même titre que le palais de l’Élysées), caractéristique rare pour les édifices parisiens ;
la base aérienne 117 ;
l’École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA), construite en 1928 par Léon Tissier.
la Direction générale de l’Armement, dont une grande partie des sevices a déménagé à Bagneux le temps des travaux.

 


Détails du projet
La parcelle ouest sera occupée en deux par une voie nouvelle axée nord-sud, inscrite au plan local d’urbanisme (PLU) de la ville de Paris. L’extrémité nord de cette artère devrait être située au niveau de la partie septentrionale de la rue Lucien-Bossoutrot et devrait aboutir rue Henry-Farman, permettant à terme d’établir un lieu avec Issy-les-Moulineaux en passant sous le boulevard périphérique.
Cette opération a nécessité la mise à nu de la quasi-totalité de la parcelle. La démolition de 70 000 m2 de bâtiments constitués par le bassin des carènes s’est ainsi déroulée entre février et décembre 2010.
Le projet comptera alors trois nouvelles parcelles :
la « corne ouest » de 3 hectares ;
la « parcelle centrale » de 5 hectares (dite aussi « parcelle Valin » ;
la « parcelle est » de 8,5 hectares (dite aussi « parcelle Victor »).
Entre les parcelles « centrale » et « est », affectées presque exclusivement au ministère de la Défense, une passerelle sera construite au-dessus de l’avenue de la Porte-de-Sèvres pour faire communiquer les deux groupes de bâtiments.
Pour le ministère de la Défense la création de ce site permettra de rationaliser ses emprises immobilières en vendant une douzaine de sites inutiles et en créant un soutien unique pour cet ensemble de bâtiments.


Corne ouest
- Construction de 90 000 m2 de bureaux locatifs.
- Le bâtiment des frères Perret (16000m2) sera conservé et réhabilité.
En raison de difficulté liées aux travaux de dépollution, le ministère de la Défense a renégocié avec le groupement Opale pour reculer la date de livraison de la parcelle ouest initialement prévue. La fin des travaux sur cette parcelle est désormais prévue pour le 28 février 2015 ;

Parcelle centrale
Construction du nouveau bâtiment, pour une surface de 130 000 m2, englobant le ministère de la Défense, les chefs d’états-majors et le centre de planification et de conduite des opérations. Début du chantier prévu en janvier 2012.

Parcelle est
Rénovation du bâtiment de l’ENSTA.
Rénovation du ministère de l’Air.
Rénovation de la tour F, conçue par l’architecte Pierre Large en 1971, livraison prévue en mars 2012.
Rénovation de la tour A (ancien bâtiment de la Direction générale de l’Armement), conçue par Pierre Large en 1979, livraison prévue mi-2012.
Reconstruction et rénovation d’une dizaine de bâtiments pour une surface de 120 000 m2.
Démolition d’une dizaine de bâtiments, correspondant à une surface de 10 000 m2.
Construction d’un nouveau centre de secours de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, devant accueillir au 5bis, avenue de la porte de Sèvres, le détachement « Balard », embryon de la future UES « Défense ».
La rénovation des tours A et F (total 50 000 m2) est déjà engagée.

 
     
 

L’armée de terre est l’une des quatre composantes des forces armées françaises.
Comme les trois autres armées (la marine nationale, l’armée de l’air et la gendarmerie nationale), elle est placée sous la responsabilité du Gouvernement.


La préparation opérationnelle des unités de l’armée de terre est sous l’autorité du chef d’état-major de l’armée de terre (CEMAT), depuis le 1er septembre 2014 le général d’armée Jean-Pierre Bosser. Le chef d’état-major de l’armée de terre est responsable, devant le CEMA et le ministre de la Défense, de l’organisation, de la préparation, de l’emploi de ses forces ainsi que de la planification et la programmation de ses moyens, équipements et matériel futurs.


En opération, les unités de l’armée de terre sont placées sous l’autorité du chef d’état-major des armées (CEMA), depuis 15 février
2014 le général d’armée Pierre de Villiers, qui est responsable, devant le Président de la République, de la planification et de l’emploi des forces. 

 

Entièrement professionnalisée depuis le départ des derniers appelés en 2001, l’armée de terre compte en 2010 un effectif de 123 000 militaires d’active (hors légionnaires).


La Marine nationale française est à la fois un corps de la fonction publique de l’État et la force militaire navale (marine de guerre) de la République française. C’est une des quatre forces composantes des Forces armées françaises avec l’Armée de terre, l’Armée de l’air et la Gendarmerie nationale.


Sa flotte se compose de plus d’une centaine de bâtiments de surface. Elle est la seule marine européenne à disposer d’un porte-avions à propulsion nucléaire. Sa flotte sous-marine est composée de dix unités, toutes à propulsion nucléaires, dont quatre sont armées de missiles nucléaires balistiques.


En 2013, la Marine employait 39 100 personnes recrutées par concours. Ses officiers sont formés à l’École navale où l’on accède par un concours démocratique après deux ans de préparation. Son budget annuel total en 2008 était de 5,8milliards d’euros. Si la Marine nationale française se place au 5e rang mondial des marines militaires par le tonnage, elle est classée au deuxième rang mondial, derrière l’US Navy selon la méthode des rangs d’Hervé Coutau-Bégarie.
La devise de la Marine, inscrite sur tous ses bâtiments, est « Honneur, Partie, Valeur, Discipline ».


La Marine est encore aujourd’hui appelée familièrement « La Royale » pour la distinguer de « La Marchande ». L’implantation du Ministère puis de l’État-major de la Marine de guerre française au 2, rue Royale à Paris, n’est sans doute pas étrangère à la popularisation de cette expression.

 

L’armée de l’air française est une des quatre composantes des Forces armées françaises ; les autres composantes militaires de l’armée française étant l’armée de terre, la marine nationale et la gendarmerie nationale.


Elle emploie 44 600 militaires et 6 500 civils au 1er janvier 2012 et réalise 233 000 heures de vols par an. Son budget annuel est 4,5 milliards d’euros en 2012, soit 20% du budget de la défense. Ses capacités, comme ses moyens, connaissent une réduction drastique, depuis les années 1980.
La direction générale de l’Armement (DGA) est une direction du ministère de la Défense, qui a pour mission de concevoir, d’acheter et d’évaluer tous les systèmes d’armes destinés à l’armée française.


En France, la gendarmerie nationale est une force armée chargée des missions de police et placée sous la tutelle du ministère de l’Intérieur et du ministère de la Défense.
Les gendarmes sont habituellement chargés de la sécurité dans les zones rurales et les zones périurbaines, alors que la police nationale est chargée des zones urbaines. Les deux forces ont ainsi chacune une zone de responsabilité propre, dites ZGN pour la gendarmerie nationale, ou ZPN pour la police nationale.
La ZGN représente environ 50% de la population française et 95% du territoire nationale.


La gendarmerie assure des missions diverses qui font sa spécificité :


- des missions judiciaires : constatation des infractions, recherche et interpellation des auteurs d’infractions à la loi pénale, enquêtes judiciaires,
- des missions administratives : sécurité publique, maintien de l’ordre, assistance et secours, circulation routière,
- des missions militaires : police militaire, prévôté et opérations extérieures.

En 2009, la gendarmerie a été rattachée pour emploi au ministère de l’Intérieur. Dès le 1er janvier, elle a été budgétairement intégrée à ce ministère. La loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale consacre, outre l’exercice de l’ensemble de ses missions, le statut militaire de la gendarmerie, en la qualifiant de « force armée », tout en consacrant le passage de la gendarmerie sous l’autorité budgétaire et opérationnelle du ministère de l’Intérieur.
La gendarmerie nationale fait partie, aux côtés de l’Armée de terre, de l’Armée de l’air, de la Marine nationale et des services de soutien interarmées, des forces armées françaises.
Par ailleurs, le ministère de la Défense demeure compétent au titre de la tutelle statutaire, les gendarmes étant sous statut militaire, notamment en ce qui concerne la formation initiale, la gestion des ressources humaines, la discipline, les gendarmeries spécialisées, le département gendarmerie du service historique de la défense et la gestion des opérations extérieures (« Opex » dans le jargon militaire).


Sainte Geneviève est la patronne des gendarmes.

 
     
     

 

 
 

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