Pamiers

 
 
     
 
     
     
 
   
 
     
     
     
 
 
   
     
     
 
   
 
     
  Le site de Pamiers  
 
 
 
 

Pamiers est une commune française du département de l’Ariège en région Midi-Pyrénées.
Pamiers est la commune la plus peuplée du département avec ses 15 448 habitants appelés les Appaméens, Appaméennes. Son unité urbaine compte 25 703 (2009) et l’aire urbaine de Pamiers 33 262 habitants.
La ville n’est en revanche qu’une des deux sous-préfectures du département (avec Saint-Girons), la préfecture étant Foix.

 
     
     
  Climat  
 
 
 
 

Pamiers a une position géographique qui engendre un mélange entre climat océanique et climat montagnard. Les hivers sont plutôt doux, ou frais et pluvieux (neige vers janvier). Les étés quant à eux sont aussi doux et très souvent secs. Par contre, en automne et au printemps, les orages peuvent se montrer nombreux, souvent accompagnés de grêle. Les vents soufflants sur la ville sont aussi bien des vents d`ouest, doux et humides, emmenant des nuages et de la pluie que le vent d’autan, sec et chaud, apportant des périodes de beau temps.

 
     
     
  Fondation de la cité  
 
 
 
 

La présence romaine est attestée notamment par la découverte de monnaies (sur la place du Mercadal où se situe la cathédrale) et d’une statuette en bronze de Mercure remarquablement conservée sur le site du cimetière Saint-Jean. Ainsi on peut, de source sûre, faire remonter la présence romaine au IIIe siècle av. J.-C. Le 2mai 1963, on découvre, sur la butte du calvaire, un puits funéraire daté de -50 à 30 ans av. J.-C.
Certains pensent à une fondation beaucoup plus ancienne. La situation géographique, idéale pour la surveillance (le site est facile à défendre), les communications (point de passage entre l’Atlantique et Méditerranée) et la culture agraire (terre fertile et eau disponible en quantité), semble conforter ces assertions.
La découverte d’un sarcophage paléochrétien daté du Ve siècle, au lieu-dit du Mas Saint-Antonin, permet de voir que le christianisme s’est d’ores et déjà implanté dans la région. Celle-ci est alors sous le contrôle des Wisigoths, et plus précisément de Frédéric, fils du roi Wisigoth de Toulouse Théodoric Ier. Le premier nom de l’agglomération, Frédélas, viendrai d’ailleurs de son dirigeant d’alors.

 
     
     
  L’histoire de la ville se confond avec celle de saint Antonin  
 
 
 
 

Saint Antonin, fils de Fréderic et converti au catholicisme, évangélise la région. Il est martyrisé en 506 par les Wisigoths restés ariens.
Un sanctuaire est élevé pour abriter les reliques du saint. Ce lieu est antérieur à 961, date du premier document écrit dont nous disposons sur l’histoire de la ville. Il est remplacé peu à peu par une abbaye construite sur l’autre rive et qui prit le vocable de Saint-Antonin après la translation des reliques en 987, à cause du danger d’inondation, comme l’indique un document.
En 1111, la ville est officiellement fondée par le comte Roger II de Foix et Isarn, l’abbé de Saint-Antonin : on fait construire un château (aujourd’hui rasé) sur la butte du castella : le Castrum Appamiae. Le comte l’aurait nommé ainsi en souvenir de ses faits d’armes pendant la première croisade, du nom de la ville syrienne, Apamée. Une église est également construite au pied de ce château (Notre-Dame du Mercadal) où se dresse aujourd’hui la cathédrale.

 
     
     
  Aux XIIe et XIIIe siècles, une ville en plein essor grâce à la religion  
 

Au XIIe siècle, la ville se développe fortement, malgré la crise du catharisme. Pamiers est alors un fief de l’orthodoxie. En 1207, au château de Pamiers (aujourd’hui rasé), se déroule le Colloque de Pamiers, dernière rencontre entre les cathares et l’Église catholique avant la Croisade des Albigeois.
Le pape Boniface VIII récompense la fidélité da la ville en érigeant Pamiers en évêché en 1295. Il nomme Bernard Saisset, alors abbé de Saint-Antonin, évêque. Celui-ci devient son principal intermédiaire auprès de Philippe IV le Bel lors du conflit de 1296, et l’abbatiale est élevée au rang de cathédrale.


Dès lors, la ville s’enrichit et rayonne grâce à la religion. De nombreux ordres (on en comptera jusqu’à quinze différents) s’implantent à Pamiers. Ces ordres religieux, outre leur mission évangélique, développent aussi l’enseignement, en particulier les Dominicains, mais aussi les Franciscains et les Carmélites.
Par le nombre de ses couvents, Pamiers fut au même rang que Toulouse, Bordeaux, ou même Paris…En voici les plus significatifs :

 
     
  Les Dominicains  
 

La première mention des Dominicains, ou Frères prêcheurs date du 16 décembre 1269. Leur couvent était situé sur l’emplacement de l’actuelle maison des œuvres du diocèse, rue des Jacobins, anciennement appelée « carrera dels predicadores » (rue des Prêcheurs), signe de leur présence.

 
     
  Les Franciscains  
 

Les Franciscains, (aussi appelé Frères mineurs ou Cordeliers), s’installèrent en 1269 au quartier de Lestang. La tour des Cordeliers en atteste.

 
     
  Ordre du Carmel  
 

Les Carmes s’établirent en 1311 sur les bords du canal, rue des Escoussières, et les carmélites fondèrent un couvent en 1648. Ce couvent et la chapelle qui en dépend sont toujours debout aujourd’hui, mais les sœurs carmélites, trop peu nombreuses, ont quitté Pamiers en automne 2008. Il s’agissait du dernier ordre religieux présent à Pamiers.

 
     
  Les Augustins  
 

On retrouve les Augustins en 1315 au quartier de Loumet. Il reste de leur bâtiment la tour des Augustins, très ruinée, trace sans doute du mur d’enceinte du couvent.

 
     
  Les Clarisses  
 

Les Clarisses (Minorettes), placées sous l’obédience de Saint-François, habitaient dès 1328 rue Major (actuellement rue Gabriel-Péri), à côté de la rue Sainte-Claire.

 
     
  Les autres ordres religieux  
 

On relève à Pamiers la présence d’autres ordres religieux comme les Béguins (1358) et les Béguines (1327), les Hospitaliers, les Jésuites, etc.

 
     
     
  Le rayonnement de Pamiers  
 
 
 
  Au XVe siècle  
 

Au cours du XVe siècle, malgré le relatif éloignement de la zone de production, c’est à Pamiers que l’on évalue chaque année la dose de pastel nécessaire pour teindre correctement les draps. La ville est un peu le centre d’essai du pastel méridional.

 
     
     
  Les tourmentes  
 
 
 
  Du XVIe siècle  
 

Au XVIe siècle, la ville de Pamiers doit faire face aux maladies et aux guerres.
En 1521, une épidémie de peste s’abat sur la ville. Elle perdurera trois ans. Les deux tiers des habitants quittent Pamiers, et la population qui demeure se cloître en fermant les barrières de chaque quartier. On abandonne aux pestiférés les églises placées hors de la ville et l’économie est au point mort. En 1527 et en 1528, les pluies continuelles détruisent les récoltes de blé, et une épidémie se développe à nouveau. Une nouvelle épidémie de peste fait plus de 3000 morts en 1563.


Mais le plus grand fléau du ce siècle fut sans aucun doute les guerres de religion. Elles furent dévastatrices, et la ville en souffrit beaucoup. En juin 1576, les différentes églises sont rasées (hormis les clochers qui servent de tour de défense), et l’abbaye ne s’en relèvera pas. Les reliques de saint Antonin restées à Pamiers sont également brûlées. En mars 1628, le prince de Condé aidé des paysans des environs prend et ravage la ville, à la suite de la prise d’armes des Protestants, qui avaient appelé en renfort Henri II de Rohan. Les 200 principaux chefs huguenots furent pendus ou envoyés aux galères ; les habitants eurent la vie sauve, mais leurs biens étaient mis à la disposition du prince de Condé.
Néanmoins, les lueurs de la Renaissance parviennent jusqu’à Pamiers, notamment grâce à ses évêques. Bernard de Lordat (ca 1453-1547) fait imprimer un livre à Pamiers en 1522, réunion de deux textes dus à Baptiste de Mantoue. De plus, 1526 voit l’institution de l’Université de Pamiers par Henri II de Navarre.

 
     
     
  La reconstitution de la vile  
 
 
 
  Aux XVIIe et XVIIIe siècles  
 

Henri de Sponde, grand humaniste, tente malgré le peu de moyens dont il dispose de rehausser la qualité culturelle de son diocèse. Il fait reconstruire les édifices religieux et favorise le retour des congrégations religieuses. Puis, sous la direction des grands évêques que son François de Caulet au XVIIe siècle ou Jean-Baptiste de Verthamon au XVIIIe siècle, d’importants chantiers sont ouverts (églises, palais épiscopal (actuelle mairie), présidial (actuel palais de justice), séminaires (actuels lycées du Castella et des Jacobins).

 
     
     
  La Révolution  
 
 
 
 

Lors de la Révolution, Pamiers est un lieu de tensions extrêmes. En effet, l’ardeur révolutionnaire des Appaméens ne va pas de plein accord avec le siège épiscopal de la ville. Elle va perdre ce siège, tout comme son présidial. Du reste, ce présidial, l’actuel palais de justice, verra les fleurs de lys de son fronton effacées. La Révolution met également fin au culte voué à Saint Antonin.

 
     
     
  Un nouveau moyen d’essor économique : la métallurgie  
 
 
 
 

Au XIXe siècle, l’effort de religion est reporté sur l’industrie naissante. On crée en 1817 l’usine métallurgique de Pamiers, qui devient alors le moteur de la ville. Encore aujourd’hui, l’entreprise fait vivre nombre d’Appaméens et d’Ariégeois.

 
     
     
  Pamiers à l’ère post-industrielle  
 
 
 
 

La ville, « porte d’entrée de l’Ariège », est aujourd’hui en pleine expansion. Cette « renaissance » est due notamment à l’ouverture en 2002 de l’autoroute A66, la croissance économique (zones industrielles et commerciales en construction), la proximité relative de Toulouse et le cadre de vie : campagne et montagne proche, mais également, proximité des services.

 
     
     
  Gastronomie  
 
 
 
 

Dans la vallée de l’Ariège, est produit un haricot particulier, nommé « coco de Pamiers ». Il s’agit d’un petit haricot rond qui, bien que présent depuis bien longtemps, avait été supplanté par le lingot. Remis au goût du jour par quelques passionnées (qui ont par la suite créé une confrérie), on peut à nouveau apprécier sa saveur délicate dans la maunjetado, le cassoulet local.

 
     
     
  1er régiment de chasseurs parachutistes  
 
 
 
 

Période 1943
Branche : Armée de Terre
Type : Infanterie parachutiste
Rôle : Infanterie
Fait partie de 11e brigade parachutiste
Garnison : Pamiers/Quartier capitaine Beaumont
Devise "Prends garde aux rapaces qui fondent du ciel"
Inscriptions sur l’emblème : Vosges 1944/Colmar 1945/Indochine 1947-1950-1954 /AFN 1952-1962
Anniversaire : Saint Michel
Équipement - mortiers 81 mm, canons de 20mm, armes antichars Milan et Eryx/- Véhicules de l’avant blindés VAB, jeep P4 et TRM 4000./- Transmission postes de 4e génération./-Optronique image thermique et infrarouge.
Fourragères : A la couleur du ruban de la légion d’honneur avec olive aux couleur du ruban de la Croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieures (depuis le 12 juillet 2009) et aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 avec olive aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1939-1945
Décorations : Croix de guerre 1939-1945/2 Palmes/Croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieurs/7 palmes
Croix de la valeur militaire/2 palme
Le 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) de Pamiers est le plus ancien régiment parachutiste français.
Descendant direct des pionniers du parachutisme français, le 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) de Pamiers fut créé en 1943 à Fez, au Maroc. Il est le plus ancien régiment parachutiste français.
Unique régiment parachutiste français engagé dans les combats de la 2de guerre mondiale, le 1er RCP s’est illustré notamment pendant la libération du Ménil et de poche de Colmar à Jebsheim et à Widensolen. Engagé en Indochine, il sera ensuite déployé en Algérie jusqu`en 1962. En 1983, au Liban, le régiment perd 58 parachutistes dans l’attentat du Drakkar à Beyrouth.
Au titre des 9 citations à l’ordre de l’armées gagnées par le courage des Anciens dans les Vosges, en Alsace puis en Indochine, les parachutistes du 1er RCP portent la fourragère de la croix de guerre 1944-1945 et la fourragère à la couleur de la légion d’honneur avec l’olive des Théâtres d’Opérations Extérieures.

 
     
     
  Historique des garnisons, campagnes et batailles  
 
 
 
  Garnisons successives  
 

1937 : garnison de Reims
1939 : Pujaut
1941 : Oued Smar (Algérie)
Janvier 1943 : Fez (Maroc)
7 octobre 1943 : Oujda (Maroc)
7 avril 1944 : Trapani (Sicile, Italie)
2 juillet 1944 : Rome (Italie)
4 septembre 1944 : Valence (France)
Mai 1945 : camp d’Avord (France) (Brevet de tous les parachutistes ayant participé à la campagne de France) septembre 1945 : Pau (1er bataillon), Bayonne (2e bataillon), camp d’Idron à proximité de Pau (3e Bataillon)
1946-1954 (Guerre d`Indochine) : le 1er RCP est basé à Hanoï
1956-1960 (Guerre d`Algérie) : Camp Pehaut à Philippevillede
1961-1962 : Moulins-lès-Metz
1962 : Pau (camp d’Idron)
1984 : camp de Souge en Gironde
1999 : dans le cadre de la professionnalisation de l’armée, le 1er RCP s’installe à Pamiers dans l’Ariège à la place du 9e RCP qui est dissous.

 
     
     
  Seconde Guerre mondiale  
 
 
 
 

En 1939, alors que débute le second conflit mondial, le 601e GIA s’installe à Pujaut et le 602e GIA à Montélimar.
Réunis, ils constituent un Groupement d’Infanterie de l’Air qui est placé en réservé générale. En mars 1940, ils forment une compagnie de marche qui effectue des missions de corps franc au profit de la 28e division alpine. Le 23 juin 1940, le groupement est replié sur Alger à Maison Blanche. Il est dissous le 24 août sans avoir effectué de saut opérationnel.
La compagnie de l’air no 1 est constituée en mars 1941, elle rassemble des hommes provenant des 601e et 602e GIA (groupes d’infanterie de l’air) à Oued-Smar près d’Alger. Elle est commandée par le capitaine Sauvagnac.
Le 24 décembre 1942, l’ADJ Guilhemjouan (brevet no 131) et le CPL Vullierme (brevet no 270) accompagnent le peloton de démolition du 2/509th Parachute Infantry Regiment, commandé par le LT De Leo, lors du raid sur El Djem, dans la région de Tebessa. L’opération est un fiasco, mais les 2 français font partie des survivants qui en reviennent après de nombreuses péripéties. Ces deux paras sont donc les premiers soldats du futur 1er RCP à avoir effectué un saut opérationnel, suivis le 15 août 1944 par les 10 autres chasseurs parachutistes qui accompagnent le CPT Boffy ainsi que général Frederick, Force Rugby du Débarquement de Provence.
En janvier 1943, peu après le débarquement allié en Afrique du Nord, la compagnie no 1 embarque pour Fès au Maroc. Le commandement la transformation en 1er BCP (premier bataillon de chasseurs parachutistes) aux ordres du commandant Sauvagnac.
Le 1er juin 1943, le 1er régiment de chasseurs parachutistes est créé aux ordres du commandant Sauvagnac. Calqué sur le modèle américain, le 1er RCP est rattaché à la 82e Airborne Division. Il stationne sur le terrain d’Oudja aux côtés du 505th Parachute Infantry Regiment.
3 octobre 1944 : baptême du feu à Ferdrupt dans les Vosges. Intégré à la 1reDB, il est conduit sur les lieux de bataille en camions.
16 octobre 1944 : prise du col Ménil, combats de la cote 1008 (un monument a été élevé au régiment)
Du 13 au 21 décembre 1944 : combats autour du périmètre de Cimar
7 janvier 1945 : défense de strasbourg
Du 25 au 29 janvier 1945 : prise de jebsheim (poche de Colmar)
2 février 1945 : prise de Colmar
12 Officiers tués en servant au 1er RCP entre 1943 et 1945.

 
     
     
  Guerre d’Indochine  
 
 
 
 

Des éléments du 1er RCP sont envoyés en Indochine : une compagnie en 1946, puis deux bataillons (les 1er et 3e de 1947 à 1949) au sein de la demi brigade de marche parachutiste (DBMP).
En octobre 1948, le 2e bataillon arrive en renfort et reste en Indochine jusqu`en 1950, pour y retourner en 1952. Avec à sa tête le commandant Bréchignac, il est parachuté sur Diên Biên Phu le 20 novembre 1953 dans le cadre de l`opération « Castor » pour la prise de la position, puis à nouveau, entre le 1er et le 5 avril 1954, en renfort de la garnison assiégée. Il combat jusqu`à la chute de camp retranché le 7 mai 1954, s`illustrant en particulier dans la défense du point d`appui « Eliane 1 », oû il est pratiquement anéanti, comme la plupart des autres unités parachutistes engagées dans la bataille. Au total, les différents bataillons du 1er RCP qui se sont succédé ont effectué 25 opérations aéroportées.
Combats principaux :
Janvier 1947 : Haiphong
Avril-mai 1947 : opération « Papillon »
Octobre 1947 : opération « Léa »
Avril-mai 1954 : Diên Biên Phu
En 1993, le président François Mitterrand inaugure à Fréjus un Mémorial des guerres en Indochine.

 
     
     
  Guerre d’Algérie  
 
 
 
 

Le 1er RCP a servi pendant la guerre d’Algérie de 1955 à 1961.
Il appartient à la 10e D.P du 1er juillet 1956 au 31 mars 1960. Puis à la 25e D.P du 1er avril 1960 au 30 avril 1961. Il rentre en Métropole en juin 1961.
Depuis 1962
À partir de septembre 1983, l’unité participe à la mission Diodon au Liban. Le 23 octobre 1983, 56 parachutistes de la 3e compagnie du capitaine Thomas périssent dans l’attentat du Drakkar à Beyrouth.
Médaille militaire de l`adjudant-chef Mespléde
À titre exceptionnel et par décret, le fanion de la 3e compagnie, présente à Beyrouth et cible de l’attentat du Drakkar, porte la Médaille militaire.
Le 12 juillet 2009, la fourragère aux couleurs de la légion d’honneur (rouge) lui a été remise dans la cour d’honneur des invalides par le chef d’état-major de l’armée de terre, cette fourragère remplaçant la fourragère aux couleurs de la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieurs.
Depuis 2010, le régiment a été appelé à servir aussi bien pour son entraînement, en Grande-Bretagne, Espagne, Allemagne, Belgique, au Sénégal, en Guyane (Mission de surveillance de la frontière avec le Surinam, le long du Maroni, et de contrôle des camps de PPDS), à la Réunion, en en Nouvelle-Calédonie, Gabon qu’en vertu d’accords avec des États souverains, Tchad et République centrafricaine ou en mission extérieure en Afghanistan, au Cambodge, Côte d`Ivoire, Haïti, Mali…
Depuis sa création, en 1943, plus de 2 000 hommes du RCP sont morts ou ont été blessés.
Le 1er juin 2013, date du 70e anniversaire du Régiment, un mémorial dédié à tous les chasseurs parachutistes morts en service commandé ou pour la France depuis la création du régiment est inauguré.

 
     
     
 
 

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