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Le site de Pamiers | |||||||
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Pamiers est une commune française du département de l’Ariège en région Midi-Pyrénées. |
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Climat | |||
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Pamiers a une position géographique qui engendre un mélange entre climat océanique et climat montagnard. Les hivers sont plutôt doux, ou frais et pluvieux (neige vers janvier). Les étés quant à eux sont aussi doux et très souvent secs. Par contre, en automne et au printemps, les orages peuvent se montrer nombreux, souvent accompagnés de grêle. Les vents soufflants sur la ville sont aussi bien des vents d`ouest, doux et humides, emmenant des nuages et de la pluie que le vent d’autan, sec et chaud, apportant des périodes de beau temps. |
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Fondation de la cité | |||
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La présence romaine est attestée notamment par la découverte de monnaies (sur la place du Mercadal où se situe la cathédrale) et d’une statuette en bronze de Mercure remarquablement conservée sur le site du cimetière Saint-Jean. Ainsi on peut, de source sûre, faire remonter la présence romaine au IIIe siècle av. J.-C. Le 2mai 1963, on découvre, sur la butte du calvaire, un puits funéraire daté de -50 à 30 ans av. J.-C. |
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L’histoire de la ville se confond avec celle de saint Antonin | |||
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Saint Antonin, fils de Fréderic et converti au catholicisme, évangélise la région. Il est martyrisé en 506 par les Wisigoths restés ariens. |
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Aux XIIe et XIIIe siècles, une ville en plein essor grâce à la religion | ||
Au XIIe siècle, la ville se développe fortement, malgré la crise du catharisme. Pamiers est alors un fief de l’orthodoxie. En 1207, au château de Pamiers (aujourd’hui rasé), se déroule le Colloque de Pamiers, dernière rencontre entre les cathares et l’Église catholique avant la Croisade des Albigeois.
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Les Dominicains | ||
La première mention des Dominicains, ou Frères prêcheurs date du 16 décembre 1269. Leur couvent était situé sur l’emplacement de l’actuelle maison des œuvres du diocèse, rue des Jacobins, anciennement appelée « carrera dels predicadores » (rue des Prêcheurs), signe de leur présence. |
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Les Franciscains | ||
Les Franciscains, (aussi appelé Frères mineurs ou Cordeliers), s’installèrent en 1269 au quartier de Lestang. La tour des Cordeliers en atteste. |
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Ordre du Carmel | ||
Les Carmes s’établirent en 1311 sur les bords du canal, rue des Escoussières, et les carmélites fondèrent un couvent en 1648. Ce couvent et la chapelle qui en dépend sont toujours debout aujourd’hui, mais les sœurs carmélites, trop peu nombreuses, ont quitté Pamiers en automne 2008. Il s’agissait du dernier ordre religieux présent à Pamiers. |
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Les Augustins | ||
On retrouve les Augustins en 1315 au quartier de Loumet. Il reste de leur bâtiment la tour des Augustins, très ruinée, trace sans doute du mur d’enceinte du couvent. |
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Les Clarisses | ||
Les Clarisses (Minorettes), placées sous l’obédience de Saint-François, habitaient dès 1328 rue Major (actuellement rue Gabriel-Péri), à côté de la rue Sainte-Claire. |
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Les autres ordres religieux | ||
On relève à Pamiers la présence d’autres ordres religieux comme les Béguins (1358) et les Béguines (1327), les Hospitaliers, les Jésuites, etc. |
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Le rayonnement de Pamiers | |||
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Au XVe siècle | ||
Au cours du XVe siècle, malgré le relatif éloignement de la zone de production, c’est à Pamiers que l’on évalue chaque année la dose de pastel nécessaire pour teindre correctement les draps. La ville est un peu le centre d’essai du pastel méridional. |
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Les tourmentes | |||
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Du XVIe siècle | ||
Au XVIe siècle, la ville de Pamiers doit faire face aux maladies et aux guerres.
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La reconstitution de la vile | |||
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Aux XVIIe et XVIIIe siècles | ||
Henri de Sponde, grand humaniste, tente malgré le peu de moyens dont il dispose de rehausser la qualité culturelle de son diocèse. Il fait reconstruire les édifices religieux et favorise le retour des congrégations religieuses. Puis, sous la direction des grands évêques que son François de Caulet au XVIIe siècle ou Jean-Baptiste de Verthamon au XVIIIe siècle, d’importants chantiers sont ouverts (églises, palais épiscopal (actuelle mairie), présidial (actuel palais de justice), séminaires (actuels lycées du Castella et des Jacobins). |
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La Révolution | |||
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Lors de la Révolution, Pamiers est un lieu de tensions extrêmes. En effet, l’ardeur révolutionnaire des Appaméens ne va pas de plein accord avec le siège épiscopal de la ville. Elle va perdre ce siège, tout comme son présidial. Du reste, ce présidial, l’actuel palais de justice, verra les fleurs de lys de son fronton effacées. La Révolution met également fin au culte voué à Saint Antonin. |
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Un nouveau moyen d’essor économique : la métallurgie | |||
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Au XIXe siècle, l’effort de religion est reporté sur l’industrie naissante. On crée en 1817 l’usine métallurgique de Pamiers, qui devient alors le moteur de la ville. Encore aujourd’hui, l’entreprise fait vivre nombre d’Appaméens et d’Ariégeois. |
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Pamiers à l’ère post-industrielle | |||
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La ville, « porte d’entrée de l’Ariège », est aujourd’hui en pleine expansion. Cette « renaissance » est due notamment à l’ouverture en 2002 de l’autoroute A66, la croissance économique (zones industrielles et commerciales en construction), la proximité relative de Toulouse et le cadre de vie : campagne et montagne proche, mais également, proximité des services. |
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Gastronomie | |||
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Dans la vallée de l’Ariège, est produit un haricot particulier, nommé « coco de Pamiers ». Il s’agit d’un petit haricot rond qui, bien que présent depuis bien longtemps, avait été supplanté par le lingot. Remis au goût du jour par quelques passionnées (qui ont par la suite créé une confrérie), on peut à nouveau apprécier sa saveur délicate dans la maunjetado, le cassoulet local. |
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1er régiment de chasseurs parachutistes | |||
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Période 1943 |
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Historique des garnisons, campagnes et batailles | |||
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Garnisons successives | ||
1937 : garnison de Reims |
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Seconde Guerre mondiale | |||
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En 1939, alors que débute le second conflit mondial, le 601e GIA s’installe à Pujaut et le 602e GIA à Montélimar. |
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Guerre d’Indochine | |||
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Des éléments du 1er RCP sont envoyés en Indochine : une compagnie en 1946, puis deux bataillons (les 1er et 3e de 1947 à 1949) au sein de la demi brigade de marche parachutiste (DBMP). |
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Guerre d’Algérie | |||
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Le 1er RCP a servi pendant la guerre d’Algérie de 1955 à 1961. |
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