Montaubon

 
 
     
 
     
     
 
     
 
     
     
     
 
 
   
     
     
   
     
  Le site de Montauban  
 
 
 
 

Le site de fondation initiale de la ville est délimité sur trois côtés par des cours d’eau : le Tarn à l’ouest, le Tescou au sud-ouest (jusqu’au confluent avec le Tarn) et le ruisseau de la Garrigue (la Mandoune) au nord-est (jusqu’au confluent avec cette même rivière).
Au sud, sur une hauteur surplombant le Tescou, se dressait depuis le IXe siècle l’abbaye de Montauriol (peut-être fondée autour de 820 ou de 830), affiliée à l’ordre bénédictin sous le nom initial de Saint Martin, puis de Saint Théodard (Sanctus Audardus) depuis la fin du Xe siècle. De cette époque, date le premier noyau de peuplement autour de l’abbaye (village de Montauriol : Mons Aureolus).
Au nord, à une quinzaine de kilomètres, les ruines de l’antique ville gallo-romaine de Cossa semblent être ignorées.

 
     
     
  Lieux et monuments  
 
 
 
 

La commune compte 43 monuments répertoriés à l’inventaire des monuments historiques et 140 lieux et aucun monument ou lieu répertorié à l’inventaire général du patrimoine culturel. 

Par ailleurs, elle compte 606 objets répértoriés à l’inventaire des monuments historiques et un objet répertorié à l’inventaire général du patrimoine culturel.
Montauban est classée ville d’art et d’histoire. Le matériau de construction le plus utilisé est la brique rouge.
La ville constitue une curiosité architecturale caractéristique des bastides de la région. Fondée en 1144 par le comte de Toulouse, comme de nombreuses petites villes du Sud-Ouest, elle répond à certaines caractéristiques : ses rues se coupent toutes en angles droits et définissent une place centrale rectangulaire.
Le centre ancien est très homogène et aucun bâtiment moderne ne vient rompre l’harmonie des façades de briques généralement édifiées aux XVIIe et XVIIIe siècles.

 
 

 
     
     
  Musée Ingres  
 
 
 
 

Après la Révolution et la confiscation de l’hôtel épiscopal par les révolutionnaires, celui-ci sert d’hôtel de ville, puis est affecté à la fin du XIXe siècle à un musée. En effet en 1851, Ingres, âgé de soixante-et-onze ans, donna à la ville une partie de ses collections, copies, travaux d’élèves, vases grecs. La salle Ingres fut inaugurée en 1854. La mort d’Ingres en janvier 1867 conduisit à l’enrichissement exceptionnel constitué par le fonds d’atelier du Maître, notamment plusieurs milliers de dessins.
Alors que la seconde guerre mondiale se prépare, un grand nombre d’œuvres quittent le musée du Louvre pour être cachées. C’est ainsi que le musée Ingres a servi de cachette pour la Joconde et un grand nombre d’œuvres du Louvre entre 1939 et 1945.
Un remaniement radical, conduit de 1951 à 1958, fit du musée Ingres un établissement moderne selon les conceptions de l’époque, et pourvu d’inventaires jusqu’alors inexistants.

 
     
     
  17e régiment du génie parachutiste  
 
 
 

 

 

 

Période : 1er mars 1944
Branche : Armée de Terre
Type : Régiment du Génie parachutiste
Fait partie de 11e brigade parachutiste
Garnison : Montauban/Quartier Doumerc/Caylus
Ancienne dénomination : 17e régiment colonial du génie /17e bataillon du génie aéroporté/17e régiment du génie aéroporté
Surnom : « Le couteau suisse » de la brigade parachutiste / « Les démineurs de l’espoir »
Couleurs : rouge et noir. En l’honneur de sa Marraine Son Altesse Royale (SAR) Caroline GRIMALDI, Princesse Héréditaire de Monaco
Devise : « sapeur suis, para demeure »
Marche : chants "L’Adieu suisse" - "L’Echo du sapeur parachustiste"
Mascote aigle royal « Bac-Kan », puis pygargue à tête blanche « Malizia »
Inscriptions sur l’emblème : Germersheim 1945/AFN 1952-1962
Anniversaire Saints-Patrons : -29 septembre : Saint-Michel/-4 décembre : Sainte-Barbe
Guerres : Seconde Guerre mondiale/Guerre d’Indochine/Guerre d’Algérie/Guerre du Golfe/Guerre en Afghanistan Opération Serval
Fourragères : Aux couleurs du ruban de la Croix de la valeur militaire
Décorations : Le régiment est décoré de la Croix de guerre 1939-1945/une étoile de vermeil/Croix de la valeur militaire trois palmes/Médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement bronze
Les fanions des 1er, 2e et 3e compagnies de combat sont décorés de la Croix de guerre TOE/une palme (la 2) deux étoiles de vermeil (la 1 et la 3).

 
     
     
  Historique  
 
 
 
 

1870/71 : création de la 17e Compagnie (2e Régiment du génie) : participation à la défense de Paris, Saint-Denis, Mont-Valérien, combats du Bourget, batailles de Champigny et de Buzenval, établissement de ponts sur la Marne.
1876 : création du 17e Bataillon du génie, intervient en Algérie.
1881 : 1 compaginie no 17 participe à l’expéditiuon de Tunisie.
1912 : 4 compagnies no 17 prticipent à la pacification du Maroc.
1914/1918 : 23 compagnies du 17e Bataillon du génie combattent en Ardennes belges, Marne, Champagne, Artois, Verdun, Aisne, Flandres, Oise, Woëvre.
1916/1920 : 4 compagnies no 17 interviennent au Maroc, rattachées à la Division marocaine.
1923 : création du 17e Régiment du génie : le 1er bataillon du régiment stationne à Strasbourg, le second est détaché à l’Armée française du Rhin à Biebrich en Allemagne.
1928 : le 17e Régiment du génie devient le 1er Régiment du génie.
1940 : 2 compagnies du génie no 17 combattent dans l’Oise. Création du 17e Bataillon à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) qui deviendra le 5e Bataillon du génie.
1944/1945 : création du 17e Bataillon colonial du génie au Maroc. Il rejoint la Corse et combat de Toulon à Ulm (campagne de France et d’Allemagne) au sein de la 1re Armée (Rhin et Danube).
1946/1949 : création du 17e Bataillon du génie en Algérie rattaché à la 25e Division aéroportée. Il devient en 1948 le Groupement du génie no 17 du Centre des spécialités aéroportées, puis création en 1949 à Hussein-Dey du 17e Bataillon du génie aéroporté dont les sapeurs parachutistes sont présents depuis 1946 en Algérie et au Maroc. Le Bataillon est transféré en métropole à Castelsarrasin en 1949 où il intègre sa compagnie créée à Mont-de-Marsan en 1947.
1947 : une section de sapeurs parachutistes intervient en Indochine au sein du 61e Bataillon colonial du génie.
1948 : une section de sapeurs parachutistes intervient en Indochine au sein du 71e Bataillon colonial du génie.
1948/1953 : 3 sections successives de sapeurs parachutistes du 17e Bataillon du génie aéroporté interviennent en Indochine.
1953 : regroupement des sections de sapeurs parachutistes d’Indochine du 17e Bataillon du génie aéroporté et du 71e Bataillon colonial du génie pour création de la 17e Compagnie parachutiste du génie qui intervient à Dien-Bien-Phu (opération Castor).
1950/1951 : engagement des volontaires du 17e Bataillon du génie aéroporté au Bataillon français de l’ONU (guerre de Corée).
1954 : création de la 3e Compagnie du génie aéroporté vietnamien en Indochine commandée et formée par des cadres de la 17e Campagnie parachutiste du génie.
1953/1962 : la 1re compagnie de combat du 17e Bataillon du génie aéroporté intervient en Algérie et devient en 1955 la 60e Compagnie du génie aéroporté rattrachée à la 10e Division parachutiste. Elle intervient en 1956 à Suez (Égypte) et en 1961 à Bizerte (Tunisie).
1956/1962 : la 75e Compagnie du génie aéroporté issue de la 3e compagnie de combat du 17e Bataillon du génie aéroporté est rattachée à la 25e Division parachutiste d’Algérie. Elle devient en 1961 la 61e compagnie du génie aéroporté et intervient à Bizerte (Tunisie).
1958 : création du Centre d’instruction du génie aéroporté no 17 à Castelsarrasin.
1963 : création du 17e Régiment du génie aéroporté à Castelsarrasin à partir des sapeurs parachutistes du centre d’instruction et des deux compagnies de retour d’Algérie.
1971 : dissolution du régiment, les 1re et 2e compagnies de combat du génie aéroporté subsistent et sont rattachées respectivement au 1er Régiment de Hussards parachutistes et au 35e Régiment d’artillerie parachutiste devenus unités interarmes. Au sein de ces unités, les deux compagnies gardent leurs missions et leurs traditions "génie parachutiste ".
1974 : recréation du 17e Régiment du génie aéroporté à Montauban (Tarn-et-Garonne).
1978 : le 17 change d’appellation et devient le 17e Régiment du génie parachutiste.
De 1978 à ce jour, le 17e participe à toutes les opérations extérieures de l’armée française sur les cinq continents.

 
     
     
  Missions  
 
 
 
 

Le régiment assure au profit de la 11e brigade parachutiste toutes les missions spécifiques du génie dans un cadre d’emploi aéroporté, héliporté et mécanisé.
11e brigade parachutiste

 
     
  L’appui direct  
 

- participation au combat de contact (combat interarmes, opérations aéroportées et héliportées, combat en milieu urbanisé ou confiné) ;
- aide au déploiement d’urgence (protection des unités, déminage, dépollution, dépiégeage de zones, approvisionnement en eau et en électricité, réalisation ou remise en état d’installations, missions d’aérodrome) ;

- appui à la mobilité (génie d’assaut, ouverture et maintien d’itinéraires, déminage, dépollution et dépiégeage de zones, reconnaissance et aménagement de terrain de poser d’assaut ou de largage à très faible hauteur). Ainsi en janvier 2013, lors de l’opération Serval au Malin, la section spécialisée du 17è RGP a été parachutée avec ses engins sur les aérodromes de Tombouctou et de Tessalit, permettant la remise en état rapide des pistes rendues inutilisables par les terroristes,
- appui à la contre-mobilité (réalisation d’obstables et de bandes minées antichar d’urgence, participation aux plans de la défense d’une zone aéroportuaire, détachement d’interventon du génie héliporté).

 
     
  L’appui général  
 

- aide au déploiement, hors urgence (rétablissement et aménagement d’infrastructures opérationnelles, action de protection, de déminage et de dépollution) ;
- appui au retrait de la force, plus actions liées aux affaires civilo-militaires (restitution aux autorités locales et nationales des infrastructures occupées par les forces) ;
- appui au déplacement (mouvements stratégiques, rétablissement d’itinéraires et de plates-formes aéroportuaires).
Le 17e RGP disposait jusque dans les années 2000 de la dernière section utilisant des lance-flammes dans l’armée de terre française.

 
     
     
  9e bataillon de soutien aéromobile  
 
 
 
 

Le 9e bataillon de soutien aéromobile (9e BSAM) de Montauban est l’acteur central du soutien des hélicoptères. Gazelle au 9e BSAM.
Créé le 1er juillet 2010, suite à la restructuration de la 11e base de soutien du matériel, le 9e BSAM perpétue sur Montauban, la présence depuis plus d’un demi-siècle d’un organisme militaire spécialisé dans la maintenance aéronautique des hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT).
Héritier des traditions du 9e régiment de soutien aéromobile de Phalsbourg, le 9e BSAM est l’organisme central et unique du maintien en condition opérationnelle (MCO) des hélicoptères de l’ALAT, qu’ils soient d’ancienne ou de nouvelle génération. Il combine sur un même site un haut niveau d’expertise technique et logistique, couplé à une réactivité sans faille et une grande capacité d’adaptation.
Subordonné au commandement de l’aviation légère de l’armée de Terre (COMALAT) le bataillon est soutenu depuis le 1er janvier2011 par la base de défense de Montauban-Agen-Castelsarrasin. Avec le transfert du personnel d’administration générale et de soutien commun, son effectif est à présent d’environ 400 militaires et civils, désormais concentrés sur un seul objectif : le soutien à l’engagement opérationnel des hélicoptères de l’armée de Terre.
Tourné vers l’avenir et oeuvrant dans une cadre interarmées, le 9e BSAM peut s’enorgueillir du passé de son illustre aîné et faire sienne la devise « anticiper pour agir ».

 
     
     
  MISSION – COMPOSITION – MATÉRIEL  
 
 
 
  Mission  
 

Le 9e BSAM est le magasin central unique des rechanges d’hélicoptères des armées de Terre et de l’air. Dans le domaine du MCO aéronautique interarmées, il assure l’approvisionnement en rechanges, matériels complets, outillage et documentation au profit des industriels, des unités stationnées en métropole, outre-mer ainsi que sur les théâtres d’opérations.

 
     
  Matériel  
 

Le 9e BSAM dispose de moyens aériens (notamment les 5 avions Pilatus PC6 de l’ALAT), de véhicules de la gamme tactique et commerciale pour assurer ses multiples liaisons opérationelles (livraison de rechanges en urgece notamment) et techniques. Par ailleurs, son équipement industriel important (blanc de contrôle, machines-outils, stockeurs rotatifs, cabine de peinture…) et très spécifique (blancs avioniques « DIADEMES » 1ère et 2ème génération) lui permet de faire face à toutes ses missions.

 
     
  Composition  
 

Le 9e BSAM compte 4 unités élémentaires :
-Le groupement de commandement et de Logistique (état-major),
-Le 1e groupement de maintenance (maintenance des hélicoptères et rechanges réparables aéronautiques),
-Le 2e groupement des approvisionnements (magasin central unique des rechanges hélicoptères des armées de terre et de l’air),
-L’escadrille de transport et de convoyage du matériel (perception et convoyage d’aéronefs).
Le 9e BSAM possède à la fois le magasin central unique des rechanges d’hélicoptères, des ateliers de réparation d’hélicoptères et d’organes accessoires et équipements, une escadrille de convoyage et de réception, une infrastructure de stockage d’aéronefs sous enceinte à hygrométrie contrôlée, et enfin un plateau de coordination technico logistique des maîtres d’œuvre privés et étatiques de MCO des hélicoptères de l’ALAT. Ainsi, la concentration de savoir-faire complémentaires dans les domaines logistique, technique et aéronautique, permet, sous pilotage du bureau maintenance opération instruction (BMOI), de dépasser un « seuil critique de compétence » particulièrement apprécié et sollicité par l’armée de Terre.

 
     
     

 

 
 

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