Castres

 
 
     
 
     
  Castres est une commune française, située dans le département du Tarn en région Midi-Pyrénées. Les habitants de Castres sont appelés les Castrais. Castres est généralement connu comme le lieu de naissance de Jean Jaurès, célèbre responsable socialiste du tournant des XIXe et XXe siècles. La ville l’est aussi pour son musée consacré au sculpteur et peintre Francisco Goya. La cathédrale Saint-Benoît, siège épiscopal de l’ancien diocèse de Castres, est aujourd’hui la plus importante des églises de Castres, elle date seulement des XVIIe et XVIIIe siècles et est classée monument historique depuis 1953.
 
     
     
 
   
 
     
     
     
     
 
 
   
   
     
     
   
     
 

L’hôtel de ville occupe l’ancien palais épiscopal, conçu au XVIIe siècle par le célèbre architecte Jules Hardouin-Mansart (l’architecte de Versailles), et terminé par le Jardin de l’Évêché conçus par Le Nôtre (concepteur des jardins de Versailles). Près du palais, la tour Saint-Benoît, d’architecture romane, est le seul vestige de la vieille abbaye bénédictine.

La ville possède queques hôtels particuliers du XVIe et XVIIe siècles, dont l’hôtel de Nayrac, datant de la Renaissance. La ville est aussi connue pour son équipe de rugby, le Castres olympique (le «CO »), évoluant en Championnat de France, et surtout pour les laboratoires pharmaceutiques Pierre Fabre (sponsor historique du club de rugby).

 
     
     
  Géographie  
 
 
 
 

La ville de Castres est située dans le sud de Tarn.

 
     
     
  Localisation  
 
 
 
 

Castres est située à proxilité du Sidobre (site granitique exceptionnel) et de la Montagne Noire, à une altitude de 172 mètres au-dessus du niveau de la mer, à 42 kilomètres au sud-sud-est d’Albi (préfecture de Tarn), à 15 kilomètres de Mazamet (avec qui elle forme une communauté d’agglomération) et à 72 kilomètres à l’est de Toulouse. Castres est parcourue du nord au sud par l’Agout, un affluent du Tarn qui conflue dans la ville avec la Durenque.

 
     
     
  Histoire  
 
 
 
  Fondation sur les berges de l’Agout  
 

À la suite de la venue des premiers missionnaires chrétiens vers le IIIe siècle, Castres a aussi une origine autour de l’abbaye bénédictine de Saint Benoît, qui est censée avoir été fondée vers l’an 647 sur la rive droite de l’Agout par des seigneurs de la cour de Sigisbert III. Robert, Ancelin et Daniel qui vinrent se fixer là et y vivre en ermites.

Leur renommée fut telle qu’ils bâtirent un monastère, selon une légende.

Ces deux sites s’agrandissant (la place forte et la place religieuse), se rapprochant, donnèrent naissance à la ville de Castres. Qui devient un arrêt important sur les itinéraires internationaux de Saint-Jacques-de-Compostelle (à travers la Via Tolosane) en Espagne parce que son abbaye-église, construite au IXe siècle, garde les reliques de Saint Vincent, le martyr renommé de l’Espagne. En 1074, on sait que l’abbaye relève de l’autorité de l’abbaye Saint-Victor de Marseille : ce qui révèle une sorte de déclin. Rangée comme deuxième ville de l’albigeois derrière Albi dès le XIIe, c’est un endroit d’importance, et la fameuse famille Trencavel du vicomte d’Albi accorde à Castres une charte libérale qui lui permet de gérer ses affaires de façon indépendante à travers un conseil de consuls.

Castres fut érigé en évêché en 1317 Castres est une ancienne abbaye de l’ordre de Saint Benoit, située au diocèse d’Albi, dépendante de Saint-Victor de Marseille, à laquelle le corps de saint Vincent avait été apporté en 955. Bertrand en était moine et abbé en 1317, lorsque le pape Jean XXII originaire de Cahors l’érigea en évêché par bulle du 9 juin de cette année.

Bertrand y forma opposition, en donna ses causes aux présidents des parlements de Toulouse et de Paris assemblés. Il y dit en substance : Je suis allé me présenter au pape suivant ses ordres ; mais je n’ai osé résister à sa volonté, et j’ai donné mon consentement par écrit à l’érection de mon abbaye en évêché ; ce que j’ai fait par crainte dont un homme courageux est susceptible ; car plusieurs serviteurs du pape me disaient tout bas que si je résistais, je serais mis en prison perpétuelle. Or, je soutiens que, selon l’usage et les lois du royaume de France, une telle érection ne peut se faire sans le consentement du roi, autorisé de ses lettres-patentes, et celui des seigneurs de fief du lieu où l’église est bâtie. De plus, le pape n’a pas droit de donner à des villes de France le titre et le privilège de cités : le roi seul à ce privilège dans son royaume. Enfin, il parait que le pape Jean, suivant les traces de ses prédécesseurs, travaille à joindre par toute la terre la w puissance temporelle à la spirituelle ; et, pour y réussir plus facilement, il veut multiplier les évêques afin d’avoir plus de complices de cete usurpation. Ainsi parlait l’abbé de Castres, et peut-être les autres abbés n’en auraient pas moins dit si le pape ne les eut pourvus eux-même de nouveaux évêchés.

Au reste, Théodat I, évêque de Castres, termina ce différend par une transaction, portant que Bertrand garderait le nom d’abbé, avec 1300 livres de revenu sur les biens de l’abbaye de Castres. Le pape lui-même désirait, pour ces érections d’évêches, le consentement du roi, comme on voit par deux lettres qu’il écrivit sur ce sujet à Philippe Lebel.

La première ne regade que Toulouse, et le pape y rapporte les causes de la division du diocèse, les mêmes et en mêmes termes que dans la bulle d’érection, puis il ajoute : Nous avons aussi considéré qu’il pourrait être dangereux pour vous et pour, la tranquillité de votre royaume d’avoir en ces quartiers-là un prélat presque semblable à un roi par sa puissance et ses richesses.

Et ensuite : c’est pourquoi nous vous prions de ne pas écouter ceux qui voudraient tourner en mauvaise part ce que nous avons fait à si bonne intention, mais de rejeter vigoureusement leurs mauvais conseils. La lettre est du 7 juillet 1317. La seconde, datée du 9 du même mois, est pour donner part au roi de l’érecion des évêchés de Rieux, de Saint-Papoul, de Lombez, de Montauban, de Castres, et Saint-Flour, et le pape nomme ainsi les évêques qu’il y a mis ; à Rieux, Guillaume de la Broie, doyen de Bourges, et votre conseiller, dont vous connaissez la naissance et le mérite ; à Saint-Papoul, l’abbé du lieu, homme d’une profonde science et d’une fidélité éprouvée ; à Lombez, l’abbé du lieu, fils du comte de Comminges ; à Montauban, l’abbé du lieu, notre chapelain et auditeur des causes d’appel de notre palais ; à Castres ; l’abbé de Lagni, docteur en théologie ; à Saint-Flour, l’abbé de Saint Tiberi, docteur en décret etc. notre chapelain, tous originaires de votre royaume et zélés pour vos intérêts. L’on fait que toutes ces abbayes étaient de l’ordre de St. Benoit.

 
     
  Révolution et Terreur sous la Première République (1789-1804)  
 

Les prêtres réfractaires

 

Depuis le 12 juillet 1790, tous les ecclésiastiques de France ont dû prêter serment de fidélité à la Constitution civile du clergé. Le clergé se divise entre clergé insoumis (réfractaires : ceux qui demeurent fidèles à la papauté) et le clergé jureur (constitutionnel).

En 1792, les réfractaires sont tous bannis de France. Ceux qui seront pris sur le territoire national seront punis de mort sur simple constatation de leur identité.

Le pasteur Alba Lasource, le représentant de Castres à la Convention nationale de Paris, s’est opposé à la déportation des prêtres catholiques « non-jurés » en Guyane française (voir la Constitution civile du clergé). Les prêtres « non-jurés » étaient de loin la majorité dans la région de Castres. Alba Lasource fut accusé d’être trop modéré et fut guillotiné en octobre 1793. Suspecté d’être « tiède » envers la Révolution, Castres perdit son statut de préfecture.

Les exécutions par la guillotine avaient lieu sur l’actuelle place de l’Albinque. En 1794, c’est sur la place de l’Albinque que se trouvait l’échafaud, à l’emplacement de l’actuelle halle aux grains. Un seul prêtre réfractaire y fut conduit : Jean-Pierre Alengrin (1749-1795). Une croix élevée près du parvis de l’église Saint-Jean-Saint-Louis rappelle ces évènements.

L’évêché qui avait été établi par le pape Jean XXII en 1317 fut supprimé, et le siège de Castres fut adjoint à l’évêché d’Albi. De préfecture du département du Tarn en 1790, la ville fut reclassifiée en sous-prefecture en 1797 au bénéfice d’Albi qui fut établie préfecture du département.

 
     
  Grande croissance au XIXe siècle et essor du bassin sud-tarnais grâce au textile  
 

En dépit de ces reculs, l’économie de Castres s’est développée considérablement au XIXe siècle, et la ville s’est étendue en dehors de son vieux centre médiéval. Dès 1815, le premier moulin mécanisé à laines a été installé en ville.

À l’origine spécialisé dans le tissu de luxe, l’industrie textile de Castres se tourne alors vers des types plus ordinaires de tissu (les marchés étaient considérablement plus grands). Autour de 1860, il y avait 50 moulins à laines en ville, employant 3 000 personnes. Vers 1820 est fondée la Faïencerie de Castres.

À la fin du XIXe siècle, les industries de construction mécanique sont apparues en plus de l’industrie textile et faïencière. Cela a permis à Castres de devenir un arsenal militaire important pendant la Première Guerre mondiale. Castres fut relié au réseau ferroviaire français en 1865. À la fin du XIXe siècle, Castres était la plus grande ville du département du Tarn, avec 5 000 habitants de plus qu’Albi.

 
     
  Castres pendant les guerres 1914-1918 et 1939-1945  
 

Lors de la Première Guerre mondiale, la ville subit beaucoup de pertes humaines. Par exemple, l’équipe de rugby du Castres olympique fut décimée au cours du conflit.

Comme beaucoup de villes occupées du Sud-Ouest, la sous-préfecture du Tarn connaît les vicissitudes de la présence des troupes allemandes. En 1942, les Nazis occupèrent Castres. Ils prirent deux canons allemands de 14-18 car ces deux pièces d’artillerrie furent récupérées par l’armée française à la fin de la Grande Guerre constituant un tromphée de guerre. Ces deux canons étaient exposés, pendant l’entre-deux-guerres, sur l’actuelle place où est érigé le monument en hommage aux soldats morts pour la France. Des résistants furent exécutés par les SS dans la région de Castres et de la Montagne Noire. Castres fut libéré par les résistants en 1944.

 
     
     
  Castres aujourd’hui  
 
 
 
 

Castres connait un dynamisme économique grâce à l’essor des Laboratoires Pierre Fabre, du secteur industriel du Mélou notamment le constructeur de Machine Outils Cornac devenue Renault Automatique et par la suite Comau France (groupe FIAT) et diverses entreprises comme Somalu et établissement Pierre Benne.

De plus, le campus (1 500 étudiants environ, l’IUT Paul-Sabatier Toulouse III et l’école d’ingénieurs ISIS permettent d’améliorer la recherche dans des secteurs tels que la chimie, la santé, l’informatique, et la mécanique…). La ville possède une patinoire, un centre équestre, un golf, un camping, un stade d’athlétisme, une équipe de rugby (championne de France en 2013 après une victoire 19-14 face à Toulon)… Le tourisme s’accroît et les musées Goya et Jaurès ont connu un pic d’affluence en 2011 (environ 75 000 visiteurs).

Castres est dotée d’un aéroport reliant en avion Castres à Paris, à Lyon et Ajaccio.

 
 

 
     
     
  Places et principaux marchés de Castres  
 
 
 
  Place Jean-Jaurès  
 

Autrefois appelée place Royale sous la Monarchie de Juillet (1830-1848), puis place Impériale sous le Second Empire (1952-1870), et place Nationale sous la IIIe République (1871-1920). Après l’assassinat de Jean Juarès en 1914 à Paris, la place fut rebaptisée place Jean-Jaurès en 1920.

Le célèbre mathématicien Pierre de Fermat a été enseveli non loin du palais épiscopal au centre de ce qui devint la place Royale aménagée dans les années 1830. La cantinière Joséphine Pujol qui servit dans les armées de Napoléon III puis soigna les soldats lors de la Grande Guerre naquit dans un appartement de cette place en 1836.

Elle accueille le marché les mardis, jeudis, vendredis et samedis matin, des évènements culturels, politiques. Cette place devint piétonne en 2005, et elle a été rénovée. Elle est revêtue avec du granit du Sidobre.

 
     
  Statue du socialiste castrais : Jean Jaurès  
 

Jean Jaurès est né à Castres (Tarn) le 3 septembre 1859 et assassiné à Paris le 31 juillet 1914. Orateur et parlementaire socialiste, il s’est notamment illustré par son pacifisme et son opposition au déclenchement de la Première Guerre mondiale. La statue de Jean Jaurès est placée entre les Arcades et la place en hommage à l’homme politique castrais. Une plaque rappelle que cet homme naquit à Castres.

 
     
     
  Patrimoine, culture et tourisme  
 
 
 
  Maisons sur l’Agout  
 

La rivière était autrefois le centre vital de la ville de Castres. Ces maisons ont été dès le Moyen Âge le lieu d’activité principal des castrais. Ces maisons d’artisans abritaient différents corps de métiers tels que tanneurs, teinturiers, parcheminiers, papetiers et tisserands. Toutes ces maisons ont des bases médiévales dont les ouvertures sont en berceau ou en ogive. Les caves appelées « caoussino » en occitan (littéralement cela signifie usine à chaux) ouvrent sur la rivière et possèdaient des lavoirs. Après avoir nettoyé et rincé les peaux dans l’Agout, on les déposait dans les cuves emplies de chaux. Au rez-de-chaussée étaient situés les appartements des ouvriers puis ceux des maîtres. Cependant, il n’était pas systématique de trouver sous le même toit l’habitat et l’activité professionnelle de l’artisan. Dès l’époque de Louis XIV, les documents cadastraux indiquent fréquemment des propriétaires différents pour les « caoussino» et les étages supérieurs.

 

Aux deux derniers étages, se trouvaient les séchoirs, l’un plus haut que les pièces d’habitation elles-mêmes afin que les cuirs ne traînent pas par terre. Ces pièces sont pourvues de petites ouvertures qu’il devait être aisé de fermer avec des volets de bois pour, en été, défendre les cuirs des ardeurs du soleil et en hiver de la force de la gelée. Sous les toits, le deuxième séchoir portait le nom de « soleiller », largement ouvert pour laisser pénétrer la lumière et l’air.

Ces maisons, appelées aussi «la petite Venise » ont conservé leurs encorbellements de bois et leurs balcons. Depuis les années 1980, ces maisons ont été restaurées et sont entrées dans la catégorie HLM, dans le cadre d’une réhabilitation du centre ville. Trois ponts relient les deux berges de l’Agout et le centre historique de la ville de Castres dont les Maisons sur l’Agout constituent le centre névralgiques.

 
     
     
  Musées et centres culturels  
 
 
 
  Musée Goya et d’Art hispanique  
 

Castres a ouvert en 1840 le musée Goya, contenant la plus grande collection de peintures espagnoles en France, après le musée du Louvre. Le musée Goya est installé dans une partie de l’ancien évêché de Castres dont les plans ont été dessinés par Jules Hardouin-Mansart, l’un des architectes de Versailles. Si le musée existe depuis 1840, c’est le legs Briguiboul de 1894 à la Ville qui détermine sa vocation hispanique. Peintre et collectionneur, ébloui par les grands maîtres espagnols, il acquiert de nombreuses œuvres de qualité dont celles de Goya : L’Autoportrait aux lunettes, Le Portrait de Francisco del Mazo, L’Assemblée des Philippines et une série de gravures entre autres Les Caprices.

En 1949, une série de dépôts prestigieux du Louvre vient confirmer cette spécialisation : Le Portrait de Philippe IV de Velázpuez, La Vierge au chapelet de Murillo. Depuis, le musée de Castres n’a cessé de s’enrichir et, plus particulièrement, ces vingt dernières années faisant de ce lieu, unique en son genre, une référence pour apprécier la création en Espagne, de l’Antiquité au XXe siècle.

 
     
  Centre national et musée Jean Jaurès  
 

Créé en 1959 par Gaston POULAIN, conservateur du Musée Goya, à l’occasion du centenaire de la naissance de Jean Jaurès à Castres, le musée est devenu centre national en 1988. Implanté au cœur de la ville, le Centre national et musée Jean Jaurès a pour vocation de présenter la vie et l’œuvre du tribun. Grâce à un parcours muséographique et des expositions, il présente des idées et thèmes fondamentaux de la pensée politique des XIXe et XXe siècles.

Riche d’un fonds constitué de nombreux documents manuscrits, imprimés, ouvrages, le Centre national et musée Jean Jaurès possède également d’importantes collections de caricatures, lithographies, dessins, articles de presse, œuvres d’art et objets divers de la IIIe République et de la vie politique en général (œuvres de Léandre, Steinlen, Eloy-Vincent, Noël Dorville, Jean Veber…), accessible aux chercheurs, étudiants, historiens et à toutes personnes intéressées.

Né à Castres le 3 septembre 1859, brillant élève, normalien d’exception, Jean Jaurès débute sa carrière comme professeur de philosophie. Écrivain et journaliste, il se lance très tôt dans la politique pour devenir, à vingt-six ans, le plus jeune député de France. Préoccupé par les questions économiques et sociales de son temps, Jean Jaurès intervient en 1892 lors de la grande grève des mineurs de Carmaux dont il prend la défense. Dès lors, il devient le porte-parole de la classe ouvrière toute entière en mettant son éloquence et sa plume au service des avancées sociales (liberté syndicale, création des caisses de retraite…).

À la suite de la publication du fameux « J’accuse » de Zola en 1898, Jaurès prend la défense du capitaine Dreyfus, considérant qu’il ne s’agit pas d’une simple affaire individuelle, mais de la souffrance d’un homme accusé à tort et de ses conséquences politiques. En 1904, il fonde le quotidien l’Humanité, ce qui lui permet d’écrire en toute liberté. En 1905, à l’issue de longs débats, il parvient à unifier les divers courants socialistes sous la bannière de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière).

Partisan convaincu de la séparation de l’Église et de l’État, Jaurès est également l’un des premiers à mettre en cause la politique coloniale de la France. Pacifiste par conviction, il s’attache jusqu’à sa fin tragique à sensibiliser l’opinion sur les conséquences de la guerre imminente. Le 31 juillet 1914 il est assassiné à Paris au Café du Croissant et devient pour beaucoup le premier mort de la Grande Guerre.

 

Cette Cathédrale est la plus grande de Castres. Elle a été bâtie à l’emplacement de l’abbatiale fondée au IXe siècle par les bénédictins dont il reste le clocher seul vestige d’architecture romane qui a conservé sur ses faces des bandes lombardes du même type qu’à Saint-Salvy d’Albi ainsi que des modillons modulés. Le dernier niveau de la tour a été très largement modifié au XVIIe siècle, classée monument historique depuis septembre 1987. Après que les guerres de religion eurent détruit les deux premiers édifices, la construction fut confiée à l’architecte Caillau en 1677 puis Eustache Lagon reprit les travaux en 1710. Elle fut consacrée en 1718. Pour des raisons financières, elle n’a pas été terminée. L’entrée a été réalisée sur le côté. On distingue le style gothique de cet édifice situé derrière les jardins et le palais de l’évêché.

 
     
  Église Saint Jean Saint Louis de l’Albinque  
 

L’Église Saint Jean Saint Louis fut construit à la fin du XXe siècle. Cet édifice religieux se trouve aux limites du centre-ville historique de Castres. En 1867, débuta la construction de l’église Saint Jean Saint Louis, qui fut inaugurée en 1873.

La naissance de l’église fut rendue possible grâce à un legs et un appel à souscription. Ainsi la construction débuta en 1867 et se termina six ans plus tard sous le regard de l’architecte de la ville M. Barthe". Son clocher est visible depuis les hauteurs de la Capélanié…

 
     
     
  Manifestations et festivités  
 
 
 
 

De nombreuses manifestations sont organisées tout au long de l’année. L’été à Castres est une période riche en événements. Les Extravadanses, en juillet, misent sur de nombreux spectacles, animations, stages et autres expositions pour célébrer la danse dans tous ses états. Avec A portée de rue, en juillet, Castres montre à quel point la musique classique est accessible à tous et source d’émotions fortes. En août, le festival Couleurs du Monde et ses ballets folkloriques des quatres coins de la planète avec ses spectacles gratuits en plein air. Plus de 2000 personnes en moyenne y assistent chaques soir. Le concert de rentrée clôture la saison estivale. Un grand spectable gratuit qui réunit chaque année entre 8 000 et 10 000 personnes. En hiver, le Marché de Noël est le rendez-vous incontournable. Installé sur 5 000 m2, il est l’un des plus beaux de la région Midi-Pyrénées, très souvent recommandé. Il attire chaque année de nombreux touristes. Entre sa forêt enchantée, son village artisanal, sa patinoire et ses nombreuses animations

 
     
     
  Gastronomie  
 
 
 
 

Castres est au cœur d’une région aux riches traditions culinaires où le «bien-manger » et le « manger-sain » sont de rigueur. Ici, d’un bout à l’autre d’un repas, les spécialistes locales sont à l’honneur, comme la nougatine castraise : un bonbon en nougat aux amandes, enrobé d’un appareil à base de sucre glace et blancs d’œufs appelé glace royale. En entrée bien sûr, toute une gamme charcutière très spécifique comme le melsat ou la bougnette. En plat de résistance, à côté du gibier, du canard et du cassoulet, on retrouve le cochon avec le fresinat, morceaux d’échine et de collier frais coupés en dés et cuisinés avec des pommes de terre. Pour accompagner tout cela, il y a toujours les champignons des forêts, cueillis du jour ou bien séchés, qui dégagent encore plus de parfum en relevant les sauces. En dessert, c’est le poumpet qui fait généralement l’unanimité…

 
     
     
  Sports  
 
 
 
  Castres olympique  
 

Le Castres olympique est un club de rugby à XV français. L’équipe participe depuis la saison 1989 au championnat de France. Champion de France de rugby de 1ère division (1949, 1950, 1993 et 2013), le CO a inscrit la ville de Castres à quatre reprises sur le Bouclier de Brennus.

 
     
     
  8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine  
 
 
 
 

Période : 28 février 1951

Branche : Armée de Terre

Type : Troupe de marine Rôle : parachutiste d’infanterie

Fait partie de 11e Brigade Parachutiste

Garnison Castres Quartier Fayolle. Avenue Desplats.

Ancienne dénomination 8e BPC- 8e GCP - 8e BPC - 8e RPC

Couleurs : Bleu et rouge

Devise : Volontaire Inscriptions sur l’emblème Indochine 1951-1954/AFN 1952-1962

Anniversaire La Saint-Michel/Bazeilles

Guerres : Guerre d’Indochine/Guerred’Algérie/Guerre d’Afghanistan (depuis 2001)

Fourragères : Aux couleurs du ruban de la Médaille militaire/Aux couleurs du ruban de Croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieures/Puis aux couleurs du ruban de la Croix de la Valeur Militaire

Décorations : Croix de guerre T.O.E/quatre palmes/Croix de la Valeur Militaire/deux palmes

Le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (ou 8e RPIMa) est une unité de l’armée française. Il a été créé le 28 février 1951 en Indochine, il s’appelait alors le 8e BPC (Bataillon de parachutistes coloniaux), ses soldats portent le béret rouge. Le régiment appartient à la 11e brigade parachutiste.

Le régiment tient actuellement garnison à Castres. Ses activités actuelles consistent en des missions de maintien de la paux et d’assistance aux populations, de maintien de l’ordre sous le contrôle de l’OTAN ou des Nations unies (Casques bleus). Il intervient partout dans le monde où les intérêts de la France et la sécurité de ses ressortissants sont menacés : Tchad, Liban, Nouvelle-Calédonie, Koweït, Rwanda, Gabon, Kurdistan, Zaïre, République centrafricaine, Congo Brazza et RDC, Ex-Yougoslavie, Cambodge et plus récemment Macédoine, Kosovo, Côte d’Ivoire et Afghanistan. En outremer, il assure la défense des intérêts français, des ressortissants et des pays qui sont liés à la France par des accords de défense. En Europe, il assure la défense du territoire national français au sein de la force d’action terrestre ou de la 1re armée. Ce régiment est activé sur court préavis.

 
     
     
  Histoire des garnisons, combats et batailles  
 
 
 
 

Le 8e RPIMa prend naissance en Indochine, le 28 février 1951 sous le nom de 8e BPC. Présent sur place de 1951 à 1954, il prend part à de nombreux combats face à un ennemi supérieur en nombre. La quasi-totalité du régiment disparaîtra après la bataille de Diên Biên Phu dans les camps de prisonniers. Sont inscrits « Indochine 51-54 » et « AFN 52-62 » sur son emblème. De 1956-1961 en Algérie, avec sa participation lors de la bataille des Frontières de 1958 dans le cadre de la 25e DP. Il rentre en France le 8 juillet 1961, temporairement en garnison à Nancy avant de rejoindre Castres un an plus tard. En 1993, le président François Mitterrand inaugure à Fréjus un Mémorial des guerres en Indochine.

 
     
     
  Missions extérieures  
 
 
 
 

Depuis 57ans, outre l’Indochine et l’Algérie, il fut présent sur tous les théâtres d’opérations du monde : Béret rouge (amarante) des paras T.D.M.

Liban 1978-1979 1982-1983

Tchad le "8" est présent au Tchad à partir de 1970, en fournissant régulièrement un commando de trente hommes pour renforcer la CPIMa (Compagnie Parachutiste d’Infanterie de Marine) qui se bat avec l’armée tchadienne contre les hommes du Nord soutenus par la Libye.(source: Histoire du "8" par l’Adjudant-chef Jacques ANTOINE, Amicale du "8")

Ouganda

Rwanda

Zaïre

République Centre Africaine

Congo

Désert du Ténéré

Polynésie

Vanuatu

Nouvelle Calédonie

Cambodge

Yougoslavie

Kosovo

Macédonie

Afghanistan

Mali

Centrafrique

 
     
     
  Faits d’armes faisant particulièrement honneur au régiment  
 
 
 
 

Le régiment se distingue particulièrement en Indochine, où il adopte l’insigne de la chimère. Le régiment reçoit quatre citations pour ses engagements et son sacrifice à Ðiên Biên Phú.

En Algérie, le régiment met hors de combat 2 800 « fellaghas » et saisit un millier d’armes.

En 1978, commandé par le colonel Cann, le régiment est engagé en totalité au Liban, le régiment reçoit sa cinquième citation. La campagnie d’instruction, composée de jeunes engagés arrivés au régiment entre août et septembre 1978, est envoyée en compagnie tournante au Gabon en octobre. Cette compagnie est mise en alerte guépard et part au Tchad en février 1979 au plus fort de la guerre civile, quatre mois après son arrivée à Libreville sous le commandement du capitaine Marchand. En septembre 1979, l’essentiel des hommes composant le détachement Barracuda (ou Caban) qui renversa l’empereur Bokassa, était composé de paras du 8e RPIMa.

L’embuscade d’Uzbin, le 18 août 2008 en Afghanistan. Dix soldats français sont tués dont huit appartenant au 8e RPIMa. -Opération Sangaris Affrontements à Bangui entre les Selekas et l’armée Française. 2 soldats Français du 8e RPIMa perdent la vie le 09 décembre 2013 en Centrafrique.

 
     
     
  Le régiment aujourd’hui  
 
 
 
  Missions  
 

Les missions et les objectifs opérationnels du 8e RPIMa sont de deux ordres :

-acquérir et entretenir la capacité à mettre en œuvre un groupement d’environ 450 hommes disposant de la double aptitude à mener les actions rustiques et traditionnelles de l’infanterie parachutiste, éventuellement sur les arrières de l’ennemi après mise en place par la troisième dimension, et à assurer les missions de l’infanterie motorisé,

-entretenir la capacité aéromobile, alternative au saut pour la mise en place par la 3e dimension.

 
     
     
 
 

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