BRIVE LA GAILLARDE

 
 
     
 
     
     
     
 
   
 
     
     
     
 
 
   
     
  Le site de Brive la Gaillarde  
 
 
 
 

Brive-la-Gaillarde, couramment appelée simplement Brive, est une commune française du Sud-Ouest de la France, sous-préfecture de la Corrèze. C’est la ville la plus peuplée du département et la deuxième ville de la région du Limousin, après Limoges. Les habitants de Brive sont appelés les Brivistes.

La commune doit son surnom de « la Gaillarde » à ses fortifications.

 
     
     
  Géographie  
 
 
 
 

Située au sud-ouest du département sur la Corrèze, Brive-la-Gaillarde en est la principale ville et l’une des deux sous-préfectures. Un pont en bois enjambait la Corrèze, dit le pont du Buis. Au XVe siècle, un pont de pierre à 13 arches traversait les marais (guierles : îles marécageuses) plus proches de la cité - Au XVIIIe siècle le maire « perpétuel » de Brive, Joseph Dubois, grand Voyer de France au château de Versailles, frère du cardinal Dubois, fit assécher les 13 bras de la Corrèze, détruire le pont à 13 arches et reconstruire un pont à trois arches dit le pont Cardinal, légèrement plus éloigné du centre-ville mais toujours sur la voie d’entrée Paris-Brive.

 
     
     
  Relief et géologie  
 
 
 
 

Brive est l’entrée du Bassin aquitain le « Bassin de Brive », alors que la majeure partie de la Corrèze se situe encore dans le Massif central. Le sol est formé d’un ensemble de grès de qualités diverses issus de la première ère géologique. Cette large plaine permit une implantation humaine dès la préhistoire. Brive est à la rencontre de quatre sols (grès, calcaire, granit, schiste) qui par leur diversité enrichissent le patrimoine agricole.

 
     
     
  Histoire  
 
 
 
  Antiquité  
 

Brive fut d’abord un point de franchissement de la Corrèze, comme l’atteste son toponyme gaulois Briva (ou Briua) « pont ». Le pont primitif fut ensuite remplacé par un pont romain (pont du Bouy) conçu pour un itinéraire allant de Lyon à Bordeaux par la vallée de la Corrèze. Cet itinéraire croisait un axe nord-sud qui reliait Poitiers à Cahors. Une modeste bourgade

 
     
  Haut Moyen Âge  
 

La localité fut christianisée au Ve siècle par Martin dit l’Espagnol, martyrisé en 407, sur la tombe duquel Rorice Ier, évêque de Limoges, construisit une basilique à la fin du Ve siècle.

Au VIe siècle, elle fut le théâtre d’une révolte des notables d’Aquitaine qui, refusant de tomber sous la coupe du roi d’Austrasie Childebert II aidé par son oncle Gontran, roi de Bourgogne, se réunirent à Brive et portèrent sur le pavois Gondovald, un bâtard de Clotaire, lui-même fils de Clovis, en 584.

Mais ce « roi de Brive » fut assassiné en 585 à Saint-Bertrand-de-Comminges. La basilique fut incendiée en 584 par l’armée de Gontran Boson et le Limousin, rattaché à l’Austrasie. Saint Ferréol, évêque de Limoges, fit reconstruire la basilique et s’appuya sur une communauté de chanoines pour la diffusion de l’Évangile.

Vers l’an mil, Brive était devenue un bourg canonial avec la collégiale Saint-Martin et doté de plusieurs lieux de culte : église Saint-Pierre, église Saint-Sernin,…

 
     
  Moyen Âge  
 

Au XIe siècle, Brive située à la jonction des vicomtés de Limoges, de Comborn et de Turenne, avait pour seigneur l’évêque de Limoges. Les barons de Malemort possédaient des droits justiciers à Brive. Les chanoines de la collégiale Saint-Martin adoptèrent la règle de Saint-Augustin au XIe siècle et reconstruisirent la collégiale Saint-Martin. Un de leur prieur, Hélie de Malemort, fut archevêque de Bordeaux entre 1188 et 1207.

La ville qui s’étendait sur trois hectares, était protégée par une enceinte percée de portes. À partir du XIIe siècle, se développèrent des faubourgs hors des murs, de part et d’autre des voies d’accès. Mais la ville ne comportait pas de château car sa protection était assurée par les seigneurs de Malemort et les vicomtes de Turenne. En 1183 ; la ville résiste à un siège mené par des bandes mercenaires payées par le vicomte de Limoges et le vicomte de Turenne.

 

Cette protection et la complexité du partage des droits seigneuriaux se sont avérées pesantes ; Les bourgeois, entraînés par la vague d’émancipation urbaine générale, obtinrent le consulat, que Louis VIII confirma en 1225. Vers 1226, les Cordeliers s’installent à Brive après Limoges, en 1223. Leur implantation a été aidée par les vicomtes de Turenne qui s’y font enterrer depuis 1275.

Ils sont suivis les dominicains qui s’établissement à Brive en 1261. Leur couvent est construit à partir de 1265, et l’église est terminée en 1275.Leur installation a été aidée par les barons de Malemort. En 1341, pour respecter l’ordre du roi, les quatre consuls de Brive entreprirent la construction d’une grande enceinte qui quintupla l’espace enclos ; l’ampleur des travaux valut à la cité le surnom de « gaillarde ».

 

Par le traité de Brétigny du 8 mai 1360, Brive, qui appartient à l’Aquitaine, devint anglaise et le demeura jusqu’à la rupture du traité et la reprise de la guerre, neuf ans après. Pour payer la solde de ses troupes, le roi Édouard III imposa au Limosin un fouage de un franc par feu pendant cinq ans. Seigneurs et bourgeois envoyèrent une députation auprès du roi Charles V, qui accepta les hommages.

En mai 1369, le roi de France envoya une armée en Limosin commandée par son oncle Jean de Berry. La cité de Limoges ouvrit ses portes. L’armée anglaise commandée par Robert Knott dans le nord de la France obligea Jean de Berry à quitter le Limosin. Le Prince Noir décida de reprendre Limoges. Il le fit en massacrant 30 000 hommes, femmes et enfants. Quand, en 1374, une armée française commandée par le duc d’Anjou se présenta devant Brive, le souvenir de ce massacre entraîna la ville à ne pas accepter de lui accorder de secours en prétextant qu’elle était sujette de roi d’Angleterre.

 

Peu de temps après une armée anglaise de 8 000 hommes commandée par le Jean de Gand, duc de Lancastre se présenta devant Brive. Sur le conseil du consul Baudran, la ville lui ouvrit ses portes le 30 juin 1374. Le 22 juillet 1374 c’est une armée française commandée par Louis d’Anjou avec le duc de Bourbon qui se présenta devant de Brive. La ville qui avait refusé d’ouvrir ses portes fut attaquée et prise.

Brive fut privée de son consulat et de tous ses privilèges et immunités. Charles V finit par lui accorder sa grâce, et la ville resta désormais fidèle à la couronne. En 1463, Louis XI fut accueilli dans la liesse. Brive est dite « gaillarde » parce que fortifiée. (Galia désignant la force en latin). En effet au XIVe siècle la ville est entourée d’une enceinte hérissée de tours. On entre alors en ville d’un côté par une porte, de l’autre par un pont.

 
     
  Renaissance et guerres de religion  
 

Au XVIe siècle la ville de Brive est une co-seigneurerie des barons de Malemort, vassaux des évêques de Limoges, et des vicomtes de Turenne. Les barons de Malemort possèdent une partie de Brive depuis le XIIe siècle. En 1581, Jean de Saint-Chamans-Longueval, veuf d’Anne de Malemort, vend la baronnie de Malemort pour 60 000 livres à François de Noailles, tuteur de son neveu Henri de Noailles. Les Noailles sont des vassaux des vicomtes de Turenne et vont chercher à sortir de cette dépendance en se rapprochant du roi et en achetant plusieurs seigneuries autour de Brive. Le vicomte de Turenne est alors Henrier de La Tour d’Auvergne. Il s’est enfuit de la cour en 1573, en même temps que le duc d’Alençon et les Malcontents.

Ayant gagné se vicomté, il la trouve tenue par des bourgeois protestants. Il se convertit au protestantisme en 1575. Cependant, bien que second d’Henri de Navarre depuis 1576 avec prise de Brive par Geoffrey de Vivans en septembre 1577. Le couvent des Cordeliers est alors incendié. Les Dominicains quittent leur couvent qui se trouvait en dehors de la ville après son démantèlement et s’installent près de la chapelle Saint-Libéral. La ville est ménacée en 1585. Les pierres du couvent des Cordeliers servent pour renforcer les remparts.

Brive est au contact de la vicomté de Turenne tenue par les protestants et avec les terres tenues par les Noailles, catholiques. En 1587, Edme de Hautefort, gouverneur du Limousin, ligueur ami des Guise, et le consul de Brive Jean Maillard combattent les protestants occupant les bourgs proches de Brive.

À la fin de l’année 1587, le pays autour de Brive est infecté par la peste. Le 6 août 1588, Edme de Hautefort fait prêter un serment de fidélité à la Sainte Ligue par les habitants de Brive. Brive apprend le 20 août 1589 l’assassinat du roi Henri III. Brive se débarrasse d’Edme de Hautefort et reçoit Gilbert III de Lévis, comte de la Voulte, comte puis duc de Ventadour, gouverneur du Limousin en 1571 avant d’être nommé en 1578 gouverneur du Lyonnais, Forez et Beaujolais (son fils Anne de Lévis a été nommé gouverneur du haut et bas Limousin après la mort de son père, en 1591).

Une conférence est organisée pour le repos public dans le Bas-Limousin. En 1590, Brive reçoit Henri de la Tour d’Auvergne. Le 22 novembre 1590, des ligueurs attaquent trois portes de la ville mais ils sont repoussés. Ce sera le dernier épisode des guerres de religion à Brive. La ville est restée catholique au sein d’une région acquise à la Réforme. La cité est récompensée de sa fidélité au roi en obtenant en 1551 le siège d’un présidial.

 
     
  Jusqu’à la Révolution  
 

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la ville connut une grande prospérité, à laquelle contribua le Briviste Guillaume Dubois, précepteur de Philippe d’Orléans, puis Premier ministre. Son frère Joseph, maire perpétuel de Brive, devenu directeur général des ponts et chaussées de France entre 1723 et 1736, fit construire le pont Neuf (l’actuel pont Cardial) et de nouveaux hôtels particuliers, aménagea des boulevars et les faubourgs, assainit les marécages de la Guierle, détruisit les remparts. Son fils restaura la collégiale.

 

Après les guerres de religion, les Dominicains reconstruisent leur église avec les pierres de l’église Saint-Barthélemy-du-Buys qui leur ont été données par le prieur du Buys, Jean de Fieux. Au XVIIIe siècle, il n’y a plus que 3 ou 4 religieux dans le couvent. En 1607, les Ursulines sont installées à Brive par Antoine de Lestang (1541-1617), second président du parlement de Toulouse puis conseiller d’État en 1600. Les Ursulines vont assurer l’éducation de nombreux élèves.

En 1613, l’évêque de Limoges, Raymond de la Marthonie (1618-1627) pose la première pierre de l’église des Récollets. La famille de Noailles devient le patron du couvent. Charles de Noailles, évêque de Saint-Flour et son frère François, duc de Noailles, traitent avec Germain Chauveron, gardien des Récollets. Ils obtiennent le droit de mettre leur tombeau dans le chœur ou la nef. Antoine de Fieux, syndic des Récollets, reconnaît en 1704 que les Noailles sont les patrons et les fondateurs du couvent. En 1724, ils obtiennent un terrain qui longe le rempart.

 

La générosité d’Antoine de Lestang est à l’origine de la fondation du collège des Doctrinaires, tenu par les prêtres de la doctrine chrétienne qui fonctionna de 1619 à 1790. Les bâtiments du collège ont été construits entre 1659 et 1671. L’aile gauche est agrandie en 1674 après l’achat d’une maison. Le collège a été une pépinière d’hommes illustres, comme le cardinal Dubois, le jurisconsulte Jean-Baptiste Treilhard ou le médecin Georges Cabanis. Il est devenu un collège de garçons de 1803 à 1887, puis de filles de 1888 à 1947. L’ancien collège des Doctrinaires est transformé en hôtel de ville de Brive en 1974. Le couvent des Cordeliers est reconstruit au milieu du XVIIe siècle.

En 1674, l’hospice Dubois, ou hospice général est construit à la sortie sud de la ville, près de la porte des Frères. Néanmoins, malgré cet essor, la ville, très peu industrialisée, ne comptait à la veille de la Révolution qu’une seule fabrique de La gare de Brive-la Gaillarde dans les années 1920

La Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France a obtenu en 1853 la réalisation des lignes de chemin de fer traversant le Massif central, et en particulier la liaison entre Lyon et Bordeaux. Le Grand Central doit construire la ligne reliant Périgueux et la Lot, à Capdenac. Le marché de construction de la ligne est passé le 1er décembre 1855 avec l’entreprise des frères Hunebelle. Le tronçon de 72 km entre Périgueux et Brive est inauguré le 17 septembre 1860. Entre temps, par le traité du 11 avril 1857, cette partie du réseau du Grand Central est devenue une ligne de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans. Le tronçon de 97 km entre Brive et Capdenac est inauguré le 10 novembre 1862. Brive est alors en relation avec Paris depuis l’ouverture de la ligne Limoges-Périgueux le 26 août 1861, et avec Toulouse avec l’inauguration de la ligne Montauban-Capdenac, le 30 août 1858. Modeste chef-lieu d’arrondissement eu début du XIXe siècle, Brive se développa à partir de 1860, grâce à l’arrivée du chemin de fer. Son site, préféré à celui de Tulle pour des raisons topographiques et économiques, devint le centre ferroviaire d’une étoile à six branches.

 

Le train arriva à point nommé, après le phylloxera qui avait détruit le vignoble régional. Il entraîna la spécialisation du bassin de Brive dans la production légumière et fruitière. Cet essor agricole induisit la création d’autres établissements : conserveries, confitureries, fabriques de liqueurs et, pour le conditionnement, vanneries, papeteries et fabriques de bois. Après l’arrivée du chemin de fer, la municipalité de Brive à être prise d’une activité urbanistique pour améliorer la circulation à l’intérieur de la ville en ouvrant de larges routes droites en détruisant les vieilleries sous le prétexte de salubrité publique et d’hygiénisme.

XXe siècle

Depuis 1907, Brive abrite le 126e régiment d’infanterie dit le régiment des « bisons ». Capitale régionale de la Résistance en tant que siège des principaux mouvements (Armée secrète et Mouvements unis de la Résistance) et réseaux (S.R. Alliance, Special Operations Executive…), Brive-la-Gaillard est la première ville de le France occupée à se libérer par ses propres moyens le 15 août 1944. Elle recevra à ce titre le Croix de guerre 1939-1945. C’est à Brive également que dès le 17 juin 1940, Edmond Michelet distribua un tract appelant à la résistance contre l’envahisseur nazi.

 
     
     
  Gastronomie  
 
 
 
  Les spécialitées :  
 

  

- La moutarde violette de Brive faite à base de moût de raisin, l’origine de cette moutarde remonte au moins au XIVe siècle lorsque le pape corrézien Clément VI, frère du vicomte de Turenne, fit venir en Avignon, le moutardier de Turenne près de Brive. - Les divers cafés torréfiés par la Maison Bogota.

- La liqueur de noix, car nous sommes une région de noyers, étant à 100m d’altitude dans le Pays de Brive. Les distilleries de Brive se font livrer les noix des environs bénéficiant de l’AOC « noix du Périgord ». Les noix sont ramassés vertes, « en lait », puis pressées, elles donnent un jus vert, astringent que l’on additionne de sirop de sucre.

- Le vignoble du Pays de Brive a été détruit par le Phylloxéra à la fin du XIXe siècle

- Le foie gras : tous les ans en hiver ont lieu 4 Foires Grasses, foires où sont primés les plus beaux foies, les plus belles oies et 1 foire aux chapons. Cependant on trouve ces produits sur le marché de Brive, sous la halle Brassens, tous les samedis matins en hiver. Avant de gaver les oies au Maïs on les gavait au blé et aux figues. Aujourd’hui il est courant de trouver sur les marchés des figues farcies au foie gras.

- La truffe : dès que l’on quitte Brive vers le sud on arrive sur un sol calcaire propice à la récolte de la truffe, en particulier, en hiver, la Tuber Melanosporum. Lorsque le vignoble fut détruit on remplaça les vignes par des plantations de chênes truffiers ou de noisetiers. Ces arbres sont mycorhizés, c’est-à-dire plantés "bébé", provisoirement, avec de la truffe, avant d’être plantés définitivement dans une truffière.

- La maison Denoix, fondée en 1893, produisant le « Quinquinoix », la « Suprême Denoix » et la « Moutarde Violette de Brive », a reçu en 2007 le label d’État « Entreprise du Patrimoine Vivant ».

 
     
  Clubs  
 

Parmi les clubs sportifs de la ville, il faut distinguer le CA Brive club omnisport disposant d’une section rugby à XV, devenue Championne d’Europe en 1997, notamment sous l’impulsion de son président Patrick Sébastien. La section Volley joue le championnat de PRO B pour la saison 2008-2009.

Le principal club de football de la ville est l’ESA Brive qui a réalisé l’exploit de parvenir en quart de finale de le coupe de France en 2004.

 

Le lac du Causse, qui dépend de la ville de Brive, a accueilli le 8e Championnat du Monde universitaire d’aviron (sport) en septembre 2004 et a été désigné par le congrès de la Fédération internationale des sociétés d’aviron pour organiser le Championnat du Monde junior d’aviron en 2009, préféré à celui des Jeux olympiques d’Atlanta de 1996. L’équipe féminine du club de Brive Triathlon évolue en 1er division de la discipline. En 2005, Juliette Bénédicto, sociétaire de ce club, est devenue championne du monde junior à Madère.

Le Handball Brive Corrèze est un club de handball français qui a évolué en Championnat de France garçons de moins de 18 ans pendant les saisons 2007-2008, 2008-2009 et 2009-2010. Les séniors masculins ont accédé à la Nationale 3 en 2011-2012. Les séniors filles ont joué en Championnat de France N2 pendant la saison 2000-2001. Brive a participé en 2009 Intervilles. L’équipe briviste composée de 15 gaillardes et gaillards a rencontré Valenciennes à Amnéville le 28 juin 2009 et l’émission a été diffusée le 12 août sur France 3.

 
     
     
  126e régiment d’infanterie  
 
 
 
 

Période : 1793

Branche : armée de terre

Type : Régiment d’infanterie

Rôle : Infanterie

Fait partie de 3e brigade mécanisée

Garnison : Brive-la-Gaillarde

Devise : FIER ET VAILLANT

Inscription sur l’emblème : Béréziva 1812/Artois 1915/Auberive 1917/Italie 1918.

Anniversaire : Saint-Maurice

Équipement : Véhicules de l’avant blindé (VAB), véhicules blindés légers (VBL), pour la section reconnaissance, véhicules légers tout terrains Peugeot (P4), missiles antichars HOT, MILAN et Eryx, lance-roquettes AT4CS, (lance-grenade individuel LGI), fusil de tireur de précision (PGM), fusil d’assaut FAMAS, mitrailleuse lourde calibre 12,7mm et légère MINIMI calibre 5,56 NATO, mortier de 81 mm, pistolet automatique (PA.MAC50)

Fourragères : aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918, aux couleurs du ruban de la Croix de la valeur militaire

Décorations : Croix de guerre 1914-1918 deux plames /Croix de la Valeur militaire deux palmes.

 
     
     
  126e régiment d’infanterie  
 
 
 
 

Le 126e régiment d’infanterie (126eRI) de Brive est un régiment mobile, aérotransportable, polyvalent, particulièrement efficace dans le combat rapproché et en zone urbaine. Sa devise est « Fiers et vaillants ». Le 126e régiment d’infanterie apparaît à l’ordre de bataille de l’armée française en 1793 pendant la Révolution. En 1811, il est affecté à la surveillance des côtés du nord de la France, face aux Anglais. En 1812, il rejoint la Grande armée en Russie et doit couvrir le passage du fleuve Berezina. Son sacrifice lors de cette bataille est à l’origine d’une longue série de faits d’armes.

En 1870, le régiment participe vaillamment à la défense de Paris pendant la guerre contre la Prusse. En 1907, il s’établit à Brive-la-Gaillarde. Pendant la première guerre mondiale, il se distingue notamment dans la Marne, pendant la bataille de Verdun, sur le Chemin-des-Dames et en Champagne. En 1918, il est envoyé en Italie où il participe à la victoire sur l’empire austro-hongrois.

Pendant la seconde guerre mondiale, il mène de brillantes actions, en particulier en 1944 au cours de la prise de karlsruhe et de Rastatt en Allemagne. En 1976, le régiment rejoint la 15e division d’infanterie. Il participe plusieurs fois aux mandats de la force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) entre 1985 et 2001. Il est également engagé en Bosnie dans le cadre de la force de protection des Nations Unies (FORPRONU) entre 1992 et 1994.

 

En 1999, il rejoint la 3e brigade mécanisée. Il est ensuite engagé au Tchad, en Afghanistan, au Kosovo, en République de côte d’Ivoire et en République centrafricaine. Il est projeté en urgence à Abidjan de novembre à décembre 2004, dans le cadre de l’alerte Guépard, dont il était leader, afin de porter secours aux milliers de ressortissants français.

En permanence en France, au sein du dispositif Vigipirate, le 126e RI, composé d’hommes et de femmes aguerris et expérimentés, a rempli un grand nombre de missions hors du territoire métropolitain.

C’est ainsi que les Bisons se sont rendus en Afghanistan en 2002, 2006, 2008 et 2010, en Bosnie-Herzégovine, 1992, 1998, et en 1999, en Côte d’ivoire en 2001, 2003, 2004, 2005 et 2008, au Kosovo en 2001, 2002, 2004, 2009, au Liban en 2001, en Nouvelle Calédonie en 1998, 2008 et 2012, en République Centrafricaine en 2006, 2011 et 2012, au Sénégal en 2000 et au Tchad en 2003 et 2009.

Plus de 250 Bisons ont participé à l’opération Serval au Mali.

Son drapeau décoré de la croix de guerre 1914-1918, avec deux palmes et de fourragère aux couleurs de la croix de guerre, porte dans ses plis quatre inscriptions : Berezina 1812 ; Artois 1915 ; -Auberive 1917 et Italie 1918.

Le mercredi 23 novembre 2011, la croix de la valeur militaire avec palme de bronze a été remise au régiment, engagé du 14 juillet au 9 décembre 2010 en Afghanistan, dans le cadre de l’opération Pamir. Un mandat, de 5 mois, durant lequel le constituant le noyau dur du groupement tactique interarmes Bison, s’est distingué en menant 34 opérations majeures en soutien de l’armée nationale afghane.

 
     
     
 
 

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