BAYONNE

 
 
     
 
     
  Bayonne eest une commune du sud-ouest de la France et est l’une des deux sous-préfectures du département des Pyrénées-Atlantiques, en région Aquitaine. La ville est située au point de confluence de l’Adour et de la Nive, non loin de l’océan Atlantique, aux confins nord du Pays basque et sud de la Gascogne, là où le bassin aquitain rejoint les premiers contreforts du piémont pyrénéen. Elle est frontalière au nord avec le département des Landes, et la limite territoriale avec l’Espagne se situe à une trentaine de kilomètres au sud.
 
     
     
 
     
 
     
     
     
 
 
   
     
     
 

Le site sur la rive gauche de la Nive et de l’Adour est probablement occupé avant l’Antiquité et une enceinte fortifiée est attestée au Ier siècle, à l’époque où les Tarbelli occupent le territoire. Des études archéologiques ont confirmé la présence d’un castrum romain, place forte de Novempopulanie, à la fin du IVe siècle, avant que la cité ne devienne vasconne. La période qui s’étend entre les V et XIe siècle est restée, à ce jour, quasiment muette sur cet emplacement.

En 1023, Bayonne est la capitale du Labourd, et s’étend au XIIe siècle vers et au-delà da la Nive, alors qu’est construit le premier pont sur l’Adour. La ville passe sous domination anglaise en 1152 par le mariage d’Aliénor d’Aquitaine : elle devient militairement mais surtout commercialement importante grâce aux échanges maritimes. Elle est séparée de la vicomté du Labourd en 1177 par Richard Cœur de Lion. En 1451, la ville est prise par la Couronne de France, au terme de la guerre de Cent Ans. La perte des échanges avec les Anglais et l’ensablement du fleuve, puis son déplacement vers le nord, l’affaiblissent, mais le quartier de Saint-Esprit se développe grâce à l’arrivée d’une population juive fuyant l’Inquisition espagnole. Bayonne devra à cette communauté sa notoriété dans le domaine du chocolat. Le cours de L’Adour est modifié en 1578 sous la direction de Louis de Foix, et le fleuve retrouvant son embouchure antérieure, redonne au port de Bayonne l’activité perdue pendant plus de 100 ans. Au XVIe siècle, la ville est fortifiée par Vauban.

À la Révolution, la rive gauche forme la commune de Bayonne, dans le département de Basses-Pyrénées, alors que la rive droite devient celle de Saint-Esprit, dans le département des Landes. Bayonne a alors un peu de moins de 13 000 habitants et Saint-Esprit environ 4 500. En 1814, Bayonne et ses environs sont le théâtre de combats entre les troupes napoléoniennes et leurs opposants ; la ville subit alors son ultime siège. Au XIXe siècle, la ville s’étend et se peuple ; en 1857, trois ans après l’arrivée du chemin de fer à Saint-Esprit, la commune fusionne avec Bayonne. Le réseau ferroviaire se développe alors vers le sud et l’ouest, mais aussi localement avec des lignes secondaires se dirigeant vers Biarritz, qui prend alors de l’importance.

La ville est en 1933 le point de départ de l’affaire Stavisky puis se retrouve, dès juin 1940, en zone occupée. En 1951 est découvert le gisement de gaz de Lacq dont le port de Bayonne devient l’exutoire. Durant la seconde moitié du XXe siècle, de nombreux grands ensembles sont construits, formant de nouveaux quartiers en périphérie, et la ville s’étend jusqu’à constituer une conurbation avec Anglet et Biarritz ; cette agglomération devient le cœur d’une vaste aire urbaine basco-landaise.

Bayonne est en 2014 une commune de plus de 40 000 habitants, la principale de l’aire urbaine de Bayonne et de l’agglomération Côte Basque-Adour où elle côtoie Anglet et Biarritz. Important maillon de l’eurocité basque Bayonne – San Sebastián, elle joue le rôle de capitale économique du bassin de l’Adour. L’industrie moderne (métallurgie, produits chimiques) a pu s’y implanter, grâce aux possibilités d’approvisionnement et d’expéditions par mer de son port, mais ce sont surtout les activités de service qui, aujourd’hui, représentent le plus grande gisement d’emplois. Bayonne est également une capitale culturelle, ville aux influences basques et gasconnes forte d’un riche passé historique. Son patrimoine réside dans son architecture, la diversité des collections de ses musées, mais aussi dans ses spécialités gastronomiques ou ses évènements traditionnels comme les célèbres fêtes de Bayonne.

 
     
     
  Climat  
 

Le climat de Bayonne est relativement semblable à celui de voisine Biarritz, décrit ci-dessous, avec des précipitations assez importantes ; le climat océanique est dû à la proximité de l’océan Atlantique. La moyenne des températures en hiver se situe aux alentours de 8°C et avoisine les 20°C en été. La température la plus basse relevée a été -12,7°C le 16 janvier 1985, et la plus élevée, 40,6°C le 4 août 2003 Note 2,6. Les pluies sur les côtes basques sont rarement persistantes, excepté durant les tempêtes hivernales. Elles se manifestent souvent sous forme d’averses orageuses intenses et de courte durée.

 
     
     
  La mairie de Bayonne distingue sept quartiers :  
 

- Polo-Beyris / Saint-Amand sur la rive gauche de l’Adour et de la Nive ;

- Saint-Léon / Marracq sur la rive gauche de l’Adour et de la Nive ;

- Grand Bayonne sur la rive gauche de l’Adour et de la Nive, qui contient le Château-Vieux et la cathédrale Saint-Marie ;

- petit Bayonne / Mousserolles entre l’Adour et la Nive ;

- Arènes / Allées Marines sur la rive gauche de l’Adour et de la Nive ;

- Saint-Esprit / Saint-Bernard / Saint-Frédéric sur la rive droite de l’Adour, surplombée par la citadelle ;

- Habas / Sainte-Croix / Arroussets sur la rive droite de l’Adour.

 
     
  Polo-Beyris / Saint-Amand  
 

Il s’agit d’un quartier périphérique de Bayonne, jonction entre la localité et Anglet, proche du centre commercial BAB. Accessible par la RD 810 et séparé de la ville à l’est par la vallée empruntée par le boulevard d’Aritxague, il accueille le groupe scolaire privé Saint-Amand (école primaire et collège), l’école privée ikastola Polo-Beyris, l’église Saint-Amand et une salle polyvalente, dit « de la vie citoyenne », faisant office de centre culturel, au Polo-Beyris.

 
     
  Saint-Léon / Marracq  
 

Le quartier Saint-Léon / Marracq est situé au sud de la ville. Il occupe une place particulière dans l’histoire de Bayonne, puisqu’il recèle les vestiges du château que Napoléon 1er acheta de ses deniers et occupa du 18 avril au 21 juillet 1808. Le quartier accueille de nombreux établissements d’enseignement : conservatoire, lycées, etc. Le collège Marracq, héritier du lycée de Bayonne, fondé dans les mêmes locaux en 1879, est aujourd’hui l’un des plus grands collèges de la région Aquitaine. Le centre hospitalier de la Côte Basique y est représenté par l’hôpital Saint-Léon, fruit de la politique de grands travaux initiée par Jules Labat, maire de Bayonne de 1852 à 1869, et inauguré en 1866 l’impératrice Eugénie.

 
     
  Grand Bayonne  
 

Ce quartier est le creuset originel de la ville de Bayonne puisqu’il est le lieu où le castrum romain fut implanté. C’est le centre ville et le quartier commerçant de la ville. Son territoire correspond à l’IRIS Centre Ville - Hôtel de ville. La place de la Liberté est la plus ancienne de la ville et le dallage reproduit les blasons d’Aquitaine, du Labourd et de Gascogne. Une soixantaine de caves gothiques subsistent dans ce quartier.

La ville était jusqu’au XVIIe siècle sillonnée de voies d’eau qui servaient au commerce. 

 

La rue du Port-Neuf était un canal, ce qui explique le nom actuel. Les maisons à arcades encadrant cette rue sont construites sur pilotis et sont parmi les plus belles de la ville. Leurs pans de bois et leurs volets à persiennes sont peints en rouge, marron, vert ou bleu. Les quais de la Nive étaient autrefois le lieu de débarquement du poisson après la pêche. Au bout du quai, on retrouve, dans la rue Tour-de-Sault, deux tours de l’enceinte romaine.

 

La rue d’Espagne se distingue par ses maisons hautes et étroites, disposant de deux fenêtres avec des balcons en fer forgé, de colombages et de portes à heurtoirs. C’est rue des Faures (« forgerons ») qu’aurait été inventée la première baïonnette. On retrouve autour du quartier les anciens fossés et les fortifications successives de la ville. La rue Orbe, où Louis XIV logea au n° 9, la rue de la Salie et le boulevard du rempart Lachepaillet ont pris la place de l’ancien fossé asséché de la ville qui a disparu au XIIe siècle.

Par endroit, on retrouve également les fortifications ordonnées par François Ier puis celles de Vauban comme dans la rue des Augustins ou encore sur le boulevard du rempart Lachepaillet.

Le Château-Vieux est adossé depuis le XIIe siècle sur deux côtés à l’enceinte romaine qui forment un angle droit, et fermé par deux autres courtines de 35 mètres de long.

 
     
  Petit Bayonne / Mousserolles  
 

Appelé également Bourg Neuf, le petit Bayonne est un quartier populaire et actif, qui fut concédé aux évêques en 1152 comme zone franche. Vauban l’engloba dans ses fortifications. Là aussi, le quartier disposait de nombreux canaux qui servaient de voies de communication.

Les maisons sont typiques de la ville, telles celles des quais des corsaires et Galuperie. Ce quartier aux rues étroites, et en grande partie perpendiculaires aux quais, fut le refuge de nombreux Basques espagnols chassés par la montée du franquisme.

On y trouve également le musée basque, le musée Bonnat-Helleu, le Château-Neuf, la porte de Mousserolles, vestige des remparts construits par Vauban, et l’un des plus anciens trinquets du Pays basque. La rue Marengo aboutit à l’église néo-gothique Saint-André. 

La place Paul-Bert accueille les courses de vache lors des fêtes de Bayonne.

Le quartier Mousserolles est situé sur les reliefs au-dessus du Petit Bayonne, en direction de Saint-Pierre-d’Irube. D’urbanisation plus récente, il accueille plusieurs établissements de santé.

 
     
  Saint-Esprit / Saint-Bernard / Saint-Frédéric  
 

Saint-Esprit est un quartier ancien, créé au XIIe siècle sur la rive droite de l’Adour. Il est relié au reste de la ville par le pont Saint-Esprit qui enjambe le fleuve.

Son nom vient de ses premiers occupants, les religieux de l’ordre des hospitaliers du Saint-Esprit, à l’origine d’un hospice sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Par la suite, il accueille les juifs séfarades portugais ou marranes fuyant l’Inquisition au XVIe siècle. Ceux-ci introduisent à Bayonne le chocolat, que la France découvre en 1615, à l’occasion du mariage de l’infante espagnole Anne d’Autriche avec Louis XIII. Ces familles d’origine portugaise, parmi lesquelles de nombreux apothicaires, armateurs ou négociants, seront considérées comme citoyennes après la Révolution et s’intègreront à la population bayonnaise.

Bâti à la fin du XVIIIe siècle entièrement sur des pilotis de chêne, l’hôtel Loustau symbolise la réussite économique des familles juives portugaises installées dans le quartier.

Commune autonome, appelée Saint-Esprit-lès-Bayonne, rattachée en 1790 à l’arrondissement de Dax du département des Landes, Saint-Esprit est intégrée à Bayonne en 1857.

Le quartier est resté longtemps populaire, accueillant étrangers et immigrants. L’atmosphère particulière du quartier s’est également élaborée suite à l’installation des abattoirs de la prison et de divers entrepôts. C’est à Saint-Esprit-lès-Bayonne qu’a lieu le 21 août 1853, la première course espagnole en France, valant aujourd’hui à Bayonne le titre de « plus vieille place taurine de France ».

La gare de Bayonne y est installée depuis le milieu du XIXe siècle. Initialement construite de bois et de métal, elle est remplacée au début du XXe siècle par l’édifice monumental actuel.

Sur la colline surplombant le quartier se dresse la citadelle de Bayonne dessinée par Vauban en 1680 et construite à la fin du XVIIe siècle.

Deux autres monuments historiques de Bayonne sont situés dans le quartier, l’église Saint-Esprit, élevée au rang de collégiale par Louis XI à la fin du XVe siècle et la synagogue construite en 1837 sur les plans de l’architecte Capdeville, à l’emplacement de la maison de Rébecca Louis Nounès, datant du XVIIIe siècle.

Les quartiers Saint-Bernard et Saint-Frédéric ont une vocation plus commerciale et industrielle. Le premier, à l’ouest de Saint-Esprit, accueille des habitations ainsi que des installations portuaires ; Le second, à l’est, est presque entièrement dédié à des activités artisanales, industrielles et commerciales.

 
     
  Habas / Sainte-Croix / Arroussets  
 

Ce quartier, récemment appelé les Hauts de Bayonne, mais également la ZUP lorsqu’on voulait désigner les résidences Marcel Breuer, édifiées à la fin des années 1960, a fait l’objet d’une rénovation importante depuis 2008, dans le cadre du programme national de rénovation urbaine.

Il accueille de nombreux logements collectifs sociaux. Ce quartier accueille également les églises Saint-Étienne et Sainte-Croix.

 
     
  Ville de garnison  
 

Bayonne est une ville de garnison qui a accueilli jusqu’à 18 000 militaires. Diverses unités ont tenu garnison à Bayonne tels l’état-major de la 36e division d’infanterie en 1939 et 1940 et le 18e régiment d’infanterie durant la même période, le 49e régiment d’infanterie, pour les périodes allant de 1906 à 1914 et de 1939 à 1940, ainsi que le 18e régiment de chasseurs parachutistes et le 61e bataillon de commandement et de transmissions.

Actuellement c’est le 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1er RPIMa) qui tient sa garnison à Bayonne.

 
     
  Manifestations culturelles et festivités.  
 

Chaque jeudi, vendredi et samedi saints, depuis 550ans, la foire du jambon auquel la ville a donné son nom vient marquer le début de la saison. Les fêtes de Bayonne reviennent chaque année scander le milieu de la période estivale de la commune depuis 1932 pour cinq jours, organisées autour de défilés, de courses de vachettes, de feux d’artifice et de musique dans la tradition banco-gasconne.

Ces fêtes sont devenues l’événement festif le plus important de France en termes de fréquentation. Bayonne aurait la plus ancienne tradition taurine française. Un arrêté municipal réglementant l’encierro date de 1283 : vaches, bœufs et taureaux sont lâchés chaque année dans les rues du Petit Bayonne durant les fêtes estivales.

Les arènes actuelles, inaugurées en 1893, sont les plus grandes du Sud-Ouest et offrent plus de 10 000 places. Une douzaine de corridas y sont proposées chaque année, attirant les plus grands noms de la tauromachie.Tout l’été, plusieurs novilladas ont également lieu. La ville est membre de l’Union des villes taurines françaises.

 
     
     
  Sports  
 
 
 
 

L’aviron est un sport pratiqué depuis longtemps sur la Nive et l’Adour par les Bayonnais. Deux clubs s’affrontent, la Société nautique de Bayonne (SNB) (créée en 1875) et l’Aviron bayonnais (créé en 1904 par d’anciens membres de la SNB), qui deviendra par la suite un club omnisports.

Pelote basque

Bayonne est un lieu important de la pelote basque. La Fédération française de pelote basque a d’ailleurs son siège au Trinquet moderne, près des Arènes. De nombreux titres ont été remportés par les pelotaris de la ville. Des championnats du monde y ont eu lieu en 1978, en association avec la commune de Biarritz.

Rugby

Le rugby est apparu au Pays basque à la fin du XIXe siècle, avec l’arrivée en 1897 au lycée de Bayonne d’un Landais de 20ans qui convertit ses camarades au football-rugby, qu’il avait lui-même découvert à Bordeaux. Pratiquant dans les espaces de la porte d’Espagne, ils communiquèrent leur engouement aux autres collèges de Bayonne et de Biarritz, conduisant à la création du Biarritz Sporting Club et du Biarritz Stade qui fusionneront en 1913 pour devenir le Biarritz olympique.

Bayonne a deux clubs de rugby. L’équipe masculine de la section rugby du club omnisports l’Association sportive bayonnaise(ASB) évolue à ce jour en Fédérale 3, alors que l’Aviron bayonnais rugby pro joue pour la saison 2014 - 2015 en Top 14, et ce sans discontinuer depuis la saison 2005 - 2006. L’Aviron bayonnais, fondé en 1904, a remporté trois titres de champion de France (1913, 1934 et 1943). Il fut le premier club d’une petite ville à devenir champion de France, créant de surcroît la légende du jeu à la bayonnaise, allusion à son jeu basé sur l’évitement et l’attaque à outrance.

Son stade est le stade Jean-Dauger. L’ambiance qui y règne et la ferveur de tout le Pays basque pour l’Aviron bayonnais lui ont rapporté le prix du « Meilleur public du Top 14 » pour la saison 2005 - 2006.

Il existe également une équipe féminine au sein de l’ASB, évoluant en Division nationale 1B. Cette équipe a remporté en 2014 le challenge Armelle-Auclair.

 
     
     
  Gastronomie  
 
 
 
 

Bayonne est souvent associée au jambon du même nom. Aujourd’hui, le jambon de Bayonne est protégé par une IGP. Les principaux critères pour prétendre à l’appellation sont d’une part une séléction assez large de l’aire d’élevage des porcs (22 départements dans une zone allant des Deux-Sèvres aux Pyrénées-Orientales) ; transformé dans la vallée de l’Adour, le jambon doit être salé au sel sec dans les salines du bassin de l’Adour ; la période d’affinage est de sept mois au minimum.

Le porc, et en particulier le porc noir, n’a été introduit dans le Pays basque que dans les années 1960 pour faire face à une grave crise agricole. Le foehn, vent sec de la région, permet lors du séchage de faire pénétrer le sel à l’intérieur du jambon.

En 1672, Louis de Froidour note que les jambons de Soule étaient appelés jambons de Bayonne parce qu’ils étaient exportés par le port de Bayonne.

 
     
  Le chocolat  
 

Bayonne est à l’origine de l’introduction du chocolat en France, importé par les Juifs portugais chassés par l’Inquisition, au début du XVIIe siècle.

Cette tradition a perduré, et sept artisans continuent aujourd’hui encore à élaborer localement un chocolat noir qui se distingue par une forte teneur en cacao et un goût amer.

L’académie du chocolat, association militant pour le rayonnement du chocolat de Bayonne, organise chaque année à l’Ascension, la fête de la gourmandise.

 
     
     
  1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine  
 
 
 
 

Période : 15 septembre 1940

Branche : Armée de Terre

Type : Troupes de marine

Rôle : Forces spéciales Contre-terrorisme

Fait partie : de Brigade des forces spéciales terre

Garnisson : Bayonne

Couleurs : Rouge et bleu

Devise : Qui ose gagne

Inscriptions sur l’emblème : Crète 1942/Libye 1942/Sud-Tunisien 1943/France 1944/Ardennes Belges 1945/Hollande 1945 Indochine1946-1954/Koweït 1990-1991

Anniversaire : La Saint-Michel/Bazeilles

Fourragères : À la couleur du ruban de la légion d’honneur/Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre des TOE Aux couleurs du ruban de la Croix de la libération

À l’occasion de Bazeilles le 1er septembre 2013 à Fréjus, le 1er RPIMa aura son drapeau décoré d’une deuxième Croix de la Valeur militaire au titre de l’Afganistan, avec palme et recevra la fourragère aux mêmes couleurs.

Le régiment est titulaire de 2 citations pour le même théâtre l’Afghanistan.

Décorations : Légion d’honneur/Ordre de la Libération/Croix de guerre 1939-1945/Croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieurs/Croix de la Valeur militaire/2 palmes/Bronze Star Medal US/Croix de bronze du Lion de Hollande Croix de guerre belge 1939-1945

 
     
     
  Historique des garnisons, campagnes et batailles  
 

Héritier de la 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes dont les origines remontent à la Seconde Guerre mondiale. Sous l’impulsion du capitaine Georges Bergé, la 1re Compagnie de l’air est créé en Angleterre le 15 septembre 1940, avec les unités de parachutistes du Spécial Air Service (SAS) (1CCP/SAS créé en 1941 en Écosse). Cette compagnie est engagée de 1942 à 1944 en Crète, Lybie, Tunisie, Bretagne, Belgique, Hollande, lors de la Bataille des Ardennes puis en Allemagne.

La compagnie est ensuite dissoute puis nommée 1/2 brigade de parachutistes SAS de 1946 à 1949, puis 1re 1/2 brigade coloniale de commandos parachutistes de 1949 à 1955 en Indochine, Hanoi, Nam Dinh, Plaine des Joncs, Dong Khê, Hoa-Binh, Cao-Bang, Tu-Le, Namsam, Lang-Son, Diên Biên Phù, puis BPC en Algérie de 1955 à 1958 Suez, Bizerte, la BCCP dissoute et renommée de 1959 à 1960 GIBPOM puis en 1960 BPCIMa et renommée en 1962 1er RPIMa qui a la garde de l’emblème des SAS.

 
     
     
  Dépuis 1962  
 

Le 1er novembre 1960, le 1er régiment parachutiste d’infanterie de marine est créé à Bayonne. Il est l’unité instruction des engagés parachutistes.

Avec la professionnalisation des régiments parachutistes, ceux-ci prennent en main la formation de leur personnel. Le 1er RIPMa mute en s’orientant vers le renseignement et l’action. En 1974 est créé le Groupement Opérationnel (GO) qui est employé par le service Action du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE, services spéciaux français). Il participe notamment à l’opératin Caban (renversement de Bokassa en Centrafrique en 1979) mais il sera critiqué par le SDECE pour avoir opéré de manière trop visible, en uniforme. Le GO est dissous en 1981.

Le 1er RPIMa se recentre sur des missions moins secrètes, en regroupant les détachements d’assistance opérationnelle (DAO) qui assistent des forces alliées notamment en Afrique. Il se spécialise par ailleurs comme unité de recherche humaine (reconnaissance) en fournissant des unités de recherche de corps d’armée (URCA) aux corps d’armée (le 13e RDP ayant le même rôle au niveau de la 1re Armée).

Pendant la guerre de Golfe (1991), le 1er RPIMa encadre un groupement de commandos d’action dans la profondeur (CRAP) fournis par les régiments de la 11e division parachutiste qui est affecté à la division Daguet. Deux parachutistes du 1er RPIMa sont tués par l’explosion de sous-munitions non-détonées dans le fort d’As Salman le 26 février 1991. En 1992, le 1er RPIMa est affecté pour emploi au commandement des opérations spéciales (COS) nouvellement créé. En 1997, il quitte la 11e division parachutiste pour intégrer le Groupement Spécial Autonome qui devenue la Brigade des forces spéciales terre (BFST).

Depuis cette date, le régiment participera aux différentes opérations menées par le COS et l’armée française. Parmi elles, on peut citer les interventions dans les Balkans (en 1995 et 1999 pour capturer des criminels de guerre), l’Afghanistan (opération Arès) ou encore le Sahel avec en point d’orgue l’Opération Serval au Mali. Durant ces actions, le 1er RPIMa mettra en œuvre bon nombre de ses compétences : libération d’otages, évacuation de ressortissants, patrouille longue distance….

 
     
     
  Le régiment aujourd’hui  
 

La formation de base est la formation " SAS" (Sticks d’Actions Spéciales) qui dure 22 semaines et démarre traditionnellement au début du mois de février. Cette formation leur donne la qualification de base de régiment : RAPAS (Recherche aéroportée et Action Spéciale) Après une période probatoire, les personnels brevetés SAS suivent des formations de spécialité complémentaire en fonction des postes à pourvoir et de leurs capacités :

- "CTLO" (Contre Terrorisme Libération d’Otages)

- "THP" (Tireurs Haute Précision),

- "GDC"(gardes du corps),

- "PAT SAS " (patrouilles SAS spécialisées, dans le combat motorisé tous terrains),

- Chuteurs "OPS" et "SOTGH"(saut opérationnel à très grande hauteur),

- "RPO"(Rapas plongeur offensif),

- Équipier SAS spécialisé " jungle" (formé au Centre d’instruction de la guerre dans la jungle de Manaus au Brésil),

- Équipier SAS spécialisé montagne etc…

De par son volume et de par sa spécificité, le 1er RPIMa est un régiment sans équivalent au sein de l’armée de Terre et du Commandement des Opérations Spéciales. C’est également un régiment polyvalent qui peut intervenir dans tous les types de milieu. La citadelle Général Bergé de Bayonne, du nom de l’officier créateur des parachutistes de la France Libre et des SAS français, acceuille aussi régulièrement des unités étrangères des forces spéciales dans le cadre d’échanges de compétences.

 
     
     
 
 

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