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Poitiers était la commune la plus peuplée de la Vienne. C’est aussi la plus importante commune de la région Poitou-Charentes, devançant La Rochelle, Niort ou Angoulême. Elle est à la tête de la première agglomération picto-charentaise, son unité urbaine constituant le centre d’une aire urbaine de 254 051 habitants, la plus importante au niveau régional en termes de population. |
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Géographie | |||
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La ville de Poitiers est située sur le Seuil du Poitou, passage peu élevé entre le Massif armoricain à l’ouest et le Massif central à l’est. Il s’agit donc d’une voie de passage facile entre le Bassin parisien et le Bassin aquitain. Poitiers jouit donc d’une position favorable sur une route commerciale et militaire. |
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Histoire | |||
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Poitiers a laissé son nom à trois grandes batailles : |
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Antiquité | |||
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La ville existait déjà à l’arrivée de César, sous la forme d’un oppidum celte nommé Lemonum ou Limonum, terme qui serait issu du gaulois lemo- ou limo-, orme, même racine indo-européenne que le latin ulmus qui a donné orme ; Lemonum signifierait « l’ormeraie ». La ville fut réaménagée selon le modèle romain au le siècle de notre ère et fut dotée d’un amphithéâtre de grande taille (détruit presque entièrement en 1857), de plusieurs thermes, d’au moins trois aqueducs, le tout donnant un statut de premier plan à la ville (vestiges aux Arcs de Parigny). Il est possible qu’au second siècle de notre ère, la ville fut la capitale de la province d’Aquitaine. |
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Moyen Âge | |||
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À l’époque médiévale, Poitiers tire parti de son site défensif, et de sa situation géographique, loin du centre du pouvoir franc. Siège d’un évêché depuis le IVe siècle, la ville est également la capitale du comté du Poitou, dont les comtes, longtemps également titrés duc d’Aquitaine dirigent une importante principauté regroupant plusieurs comtés et anciens comtés : Poitiers, Limoges, Angoulême, Périgueux, Saintes, etc. formant le duché d’Aquitaine. De 927 à 1216, Poitiers est l’une des capitales du Duché d’Aquitaine. |
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Du XVIe siècle à la Révolution française | |||
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La ville s’assoupit à la Renaissance. De fait, peu de changements ont lieu dans le tissu urbain, à part le percement de la rue de la Tranchée, et la construction de ponts qui remplacent les anciens gués. Quelques hôtels particuliers datent de cette époque : hôtels Jean-Baucé, Fumé, Berthelot, notamment. |
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Depuis la Révolution | |||
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Au XIXe siècle, de nombreuses casernes sont construites, faisant de Poitiers une ville de garnison. La gare est construite dans les années 1850 |
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Enseignement | |||
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La ville de Poitiers a une ancienne tradition universitaire. L’université de Poitiers a été fondée en 1431 et a formé plusieurs renommés. |
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Manifestations culturelles et festivités | |||
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- Les rencontres cinématographiques Henri-Langlois, festival de court-métrage. |
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Gastronomie | |||
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Poitiers et ses environs se visitent pour le plaisir des yeux… et celui des papilles ! |
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Régiment d’infanterie chars de marine | |||
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Période juin 1915 |
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Première Guerre mondiale | |||
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Jeune régiment, il naît à Rabat au Maroc au début du mois d’août 1914 sous l’appellation de 1er régiment mixte d’infanterie coloniale. En décembre, il devient le 1er régiment de marche d’infanterie coloniale. Le 17 août 1914, il débarque, puis est aussitôt engagé sur le français au tout début de la Première Guerre mondiale. Le RICM, régiment d’infanterie coloniale du Maroc, est officiellement créé le 9 juin 1915. Comme le souligne Gaston Gras, ancien soldat de ce régiment, le régiment d’infanterie coloniale du Maroc était composé principalement de français originaires de toutes les régions de la France métropolitaine, Gaston Gras parle de Normands, de Bretons, de Parisiens, de Basques et d’Auvergnats, etc. Le régiment d‘infanterie coloniale du Maroc n’est donc pas un régiment de tirailleurs. C’est un régiment de l’infanterie coloniale, donc en l’occurrence de l’infanterie de marine française. C’est dans son ouvrage intitulé "la reprise de Douaumont" que Gaston Gras évoque la composition de son régiment. Toutefois, Gaston Gras indique que pour certaines missions des auxiliaires sénégalais ou somaliens y furent rattachés. |
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Entre-deux-guerres | |||
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Il est envoyé au Maroc, dans le Rif tout d’abord entre 1925 à 1926, puis de 1927 à 1932 en opération dans le sud du pays. |
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Seconde Guerre mondiale | |||
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En Charente le 23 juin 1940, le RICM combattait encore à La Hayes-Descartes le 24 juin. Commandé par le colonel Avre, le régiment combattait depuis dix jours et avait perdu beaucoup d’hommes lorsqu’il se trouva à la hauteur de Civray au sud de l’Esvre, petit affluent de la Creuse. Deux petits détachements, commandés par le lieutenant Stevenson, officier des transmissions, et le capitaine Alfred Loudes (Saint-Cyr promotion Bayard), adjoint au colonel, manœuvrèrent pour défendre le poste de commandement et réussirent à s’emparer de plusieurs engins ennemis. Ces combats lui ont couté 600 tués, blessés ou disparus durant les combats d’Amboise. |
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Guerre d’Indochine | |||
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Le 4 novembre 1945, les premiers éléments du régiment arrivent à Saigon. Dès le 6 novembre le régiment subit sa première perte en terre indochinoise. |
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Guerre d’Algérie | |||
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En mai 1956, le Régiment d’infanterie coloniale du Maroc (RICM) rejoint l’Algérie. En 1958, alors que les Troupes coloniales redeviennent « Troupes de Marine », il garde ses initiales en souvenir de ses faits d’armes. Il devient alors le Régiment d’infanterie chars de marine, seule unité TDM (troupes de marine) à combattre sur blindé léger. Le 1er RIMa le rejoint dans cette spécialité en 1986. Les cadres du régiment sont formés à l’École d’application de la cavalerie, à Saumur |
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Missions extérieures | |||
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En 1978 et 1979, le RICM participe à l’opération Tacaud au Tchad. En avril 1978 deux marsouins sont tués, ainsi que plusieurs blessés à la bataille de Salal, le premier combat de cette opération. En octobre de la même année, c’est l’accrochage de " Forchana " puis le 4 novembre l’engagement de " Katafa " : quatre militaires sont très sérieusement touchés. A la mi-décembre le combat de Foundouck verra différents personnels engagés atteints gravement. Au début de l’année 1979, le 5 mars, c’est l’assaut d’Abéché, l’offensive des rebelles d’Ahmat Acyl échoue et la colonne est anéantie par le groupement française et les FAN, un marsouin du 1er escadron sera tué, plusieurs blessés. Le bilan est le plus de 400 rebelles tués (800 armes et 50 véhicules saisis) par les FAN et le groupement français composé du Ier RICM et d’unités du 3ème Rima et du 11ème Rama. Par la suite, plusieurs pelotons seront détachés dans la capitale afin d’éviter des affrontements inter-ethniques. Au cours de tous ces combats de lourdes pertes seront infligées aux forces rebelles et un nombreux matériels (armes et véhicules) récupéré ou détruit. Parallèlement de mars à septembre 1978 le 1er escadron fait partie du premier détachement de la FINUL au sein du groupement du 3ème Rpima. Lors des accrochages contre certaines fanctions palestiniennes du 2 mai 1978 un marsouin sera tué et plusieurs seront blessés gravement. Une citation à l’ordre de l’armée sera attribuée en octobre 1978 au RICM pour ses engagements au Liban et au Tchad en 1978. Fin 1979 c’est l’opération «Barracuda» qui permet l’éviction à la tête de la République centrafricaine de l’Empereur Bokassa, puis l’installation des éléments « Tacaud » quittant le Tchad à Bouar et Bangui. Lors de ces évènements les commandants d’unités furent : (1er escadron : capitaine Delort, 2e escadron : capitaine Clerc puis capitaine de Zuchowicz, 3e escadron : capitaine Sirot). Par la décision ne118 du 25 octobre 1978, les actions menées par le régiment au profit d’un pays lié à la France par des accords de coopération et pour celles au profit de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban se voient récompensées par l’attribution d’une 18e citation à l’Ordre de l’Armée En 1990 et 1991, il intervient dans l’opération Salamandre puis dans la phase active de la guerre du Koweït. En 1992, il fournit le noyau du premier frenchbat (bataillon français) de Sarajevo, à partir du RICM renforcé de la 1re compagnie du 2e RIMa en ex-Yougoslavie, où il perd 4 hommes, et s’illustre notamment lors du combat du pont de Vrbanja à Sarajevo, le 27 mai 1995. En 1994, il est engagé dans l’opération Turquoise au Rwanda. En 2004, le RICM prend la tête du Groupement Tactique Interarmes Ne1 de l’opération Licorne en Côte d’Ivoire. Le 6 novembre, un bombardement mené par l’aviation ivoirienne sur le lycée Descartes à Bouaké tue neuf soldats français et un civil américain réfugié sur cette emprise occupée par le Train de Combat Ne2 du groupement. Cinq marsouins du RICM seront tués. |
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Mission | |||
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Le RICM appartient à la 9e brigade d’infanterie de marine, elle-même subordonnée au commandement des forces terrestres (CFT). Elle assure en priorité les actions extérieures mais participe aux missions d’intervention en Centre Europe et à la défense du territoire national comme aux misions valorisantes à caractère humanitaire. |
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