Mont de Marsan

 
 
     
 
     
     
 
     
 
     
     
     
 
 
   
     
     
  Le site de Mont de Marsan  
 

Mont-de-Marsan est une ville du Sud-Ouest de la France, préfecture des Landes, l’un des cinq départements qui forment la région Aquitaine.
Fondée au Moyen Âge autour de ses trois rivières, Mont-de-Marsan était la principale ville fortifiée des Landes. Son histoire a laissé des vestiges qui agrémentent encore aujourd’hui le centre-ville : donjon Lacataye, qui abrite un musée de sculptures, rues médiévales, sections des anciens remparts, vieilles maisons bourgeoises, ancien port fluvial , parcs, jardins et promenades fleuries, etc.
Mont-de-Marsan se situe au sud de la forêt de Landes, le plus grand massif forestier d’Europe occidentale. Les plages de sable fin de la Côte d’Argent et la chaîne des Pyrénées sont facilement accessibles.

 
     
  Climat  
 

Au cœur d’un milieu de type océanique, la ville jouit d’un temps agréable, caractéristique de la région, même si certains jours le climat peut se montrer capricieux aussi bien dans les températures basses que dans les températures élevées.

 
     
  Préhistoire et Antiquité  
 

Des fouilles ont révélé que la zone située entre les deux rivières est occupée de façon intermittente depuis le Paléolithique. Les découvertes fortuites des archéologues semblent attester de la présence d’un groupe sans doute important de cultivateurs néolithiques au niveau du castrum médiéval, situé sur le promontoire de la Midouze. La situation du lieu au confluent des rivières est en effet propice à l’implantation de populations.
Des fouilles archéologiques réalisées dans les années 1980 puis dans les années 2000 ont montré une occupation importante à l’âge du bronze. Les très nombreux vestiges de céramiques richement décorées prouvent l’importance de ce secteur sans toutefois nous en donner son rôle (habitats, fermes, lieux de cultes…).


Durant l’occupation romaine, les vestiges deviennent plus abondants. Un bâtiment construit en dur a été fouillé sous le jardin du donjon Lacataye. Son mobilier archéologique est abondant avec un nombre impressionnant de fragments d’amphores des premier et deuxième siècles après J.C. Sous l’actuel bâtiment du Conseil Général, les fouilles ont aussi confirmé une occupation importante durant le haut-Empire, avec notamment la présence de fosses dépotoirs de cette période, fosse qui trahissent la présence d’habitats. Pour le Bas-Empire, les vestiges d’un habitat ont été trouvés dans le quartier de Nonères. Compte tenu de son implantation à la confluence de rivières et des vestiges antiques que l’on y a découverts, il est fort probable que le site de Mont-de-Marsan fut aussi un port fluvial durant la période romaine

 
     
  Fondation au XIIe siècle  
 

Situation de Mont-de-Marsan et de la vicomté de Marsan en Gascogne (nuances de vert), en 1150
La fondation de Mont-de-Marsan est due à Pierre de Lobanner, vicomte du Marsan, du Tursan et du Gabardan. Jusque-là, les vicomtes étaient basés à Roquefort, plus à l’est, confluent entre deux cours d’eau, la Doulouze et l’Estampon. Intéressé par le confluent de la Midouze, Pierre décide entre 1136 et 1140 d’établir une nouvelle ville sur des terres issues des paroisses de Saint Pierre-du-Mont et de Saint-Genès-des-Vallées.
Il érige d’abord une forteresse, qui prendra plus tard le nom de château Vieux, à l’emplacement actuel du théâtre, pour pouvoir contrôler la confluence et lever les taxes sur les marchandises qui circulent sur la Midouze. Il s’assure ainsi de substantiels revenus. La nouvelle capitale du vicomté prend part à un échange commercial important : céréales et résine descendent de Mont-de-Marsan pour aller vers Bayonne d’où remontent du sel ou des métaux. Pour le vin et l’armagnac, il faudra attendre le XIVe siècle.
Pierre de Lobanner va ensuite faire appel aux habitants de Saint-Pierre et de Saint-Genès pour qu’ils s’établissent autour du nouveau château. Ce sont pour la plupart des serfs auxquels il promet la liberté en contrepartie de leur concours à sa défense. À cette époque, Saint-Pierre-du-Mont se vide de sa substance, tout comme les environs.


Ces terres dépendent alors, tant spirituellement que temporellement, de la puissante abbaye de Saint-Sever. Aussi, Pierre de Lobanner accorde-t-il à l’abbaye le droit d’ériger une église et un prieuré bénédictin dans sa nouvelle ville afin d’apaiser la grogne de l’abbé. La première église montoise est ainsi bâtie à l’emplacement de l’actuelle église de la Madeleine.
Mont-de-Marsan se développe très rapidement, notamment vers le nord-est. Au XIIIe siècle, des murailles en pierres coquillères entourent une ville déjà bien peuplée. L’aménagement d’un débarcadère et d’un pont sur le Midou, au pied même du château, entraîne l’apparition d’un bourg sur la rive opposée. On distingue alors le bourg vieux entre Douze et Midou, de type castelnau, et le bourg de la fontaine plus au sud, du côté de l’actuelle mairie.
Le port de Mont-de-Marsan s’établit plus loin, sur la rive gauche de la Midouze. Il connaît un développement rapide grâce à la position stratégique de la ville, à la limite de la Haute Lande, de la Chalosse et de l’Armagnac, entre Bayonne et Toulouse, Pau et Bordeaux. Ainsi, Mont-de-Marsan constitue une sorte de verrou entre toutes ces villes. Un nouveau quartier se développe autour du nouveau port. S’y installe notamment le couvent des Cordeliers vers 1260. Ce quartier est lui aussi entouré de murailles percées de portes donnant accès aux routes d’Aire-sur-l’Adour, Saint-Sever et Tartas. Le couvent de sainte Claire ou des Clarisses, installé à Beyries (sur la commune actuelle du Frêche) en 1256, est transféré à Mont-de-Marsan en 1275 non loin du Château Vieux.
En un peu plus d’un siècle, une véritable ville est née, le long de trois axes. Elle prend par conséquent un caractère triple : défensif, portuaire et religieux.

 

 
     
  Moyen Âge et Guerre de Cent Ans  
 

Aliénor d’Aquitaine apporte le duché d’Aquitaine en dot en 1152 à son mari Henri Plantagenêt, qui devient Henri II d’Angleterre en 1154. Mont-de-Marsan passe ainsi sous domination anglaise pendant près de trois siècles, jusqu’en 1441. La population trouve refuge derrière les murailles de la cité durant les troubles liés à la guerre de Cent Ans, pendant que s’élèvent des bastides dans les environs. Durant cette période, la s’érige en forteresse. Elle passe sous domination de la maison de Foix-Béarn au XIIIe siècle. En 1344, Gaston Phoebus, vicomte de Marsan, fait restaurer le château Nolibos et renforce les fortifications et défenses de la ville. La cité connaît ensuite peu de transformations du XIVe au XVIIe siècle.
La domination anglaise entraîne une singulière tradition, qui veut que chaque nouveau maire aille prêter serment en l’église de Saint-Pierre-du-Mont avant de prendre ses fonctions. Cette pratique perdure cinq siècles, pour prendre fin à la Révolution française.
Centre commercial important de Guyenne, la ville écoule vers le port de Bayonne les produits de l’arrière-pays (céréales et vins d’Armagnac notamment) durant tout le Moyen Âge et l’Ancien Régime. Le développement du trafic fluvial assure la prospérité des bateliers, organisés en confréries. La navigation se fait sur des gabares, barques à fond plat localement appelées « galupes ». La ville est en rivalité quasi constante avec les autres cités commerciales, notamment Dax.

 
     
  Naissance et essor d’une préfecture (1789-1945)  
 

Le 12 janvier 1790 prend effet la création du département des Landes suivant un découpage englobant des régions hétérogènes. Un décret de l’Assemblée Constituante fait de Mont-de-Marsan le chef- lieu de ce département, au détriment de Dax, Saint-Sever et Tartas. Grâce à la détermination du député Dufau, la vile fut donc désignée mais l’Assemblée prévit d’abord une alternance avec Dax, siège de l’épiscopat landais. En réalité, cette alternance n’a jamais eu lieu.
Mont-Marat, nom que prend la ville sous la Révolution, n’est encore qu’une ville de compagne. Il faut rapidement y construire de nouveaux bâtiments pour accueillir l’administration. Ainsi, au cours du XIXe siècle, la cité se transforme complètement en se dépouillant de son aspect de ville forte. Les grands chantiers s’enchaînent dans le sillon de l’actuelle rue Victor Hugo : construction simultanée du palais de justice et de la prison de Mont-de-Marsan, construction de la Préfecture des Landes. Après que l’ancienne église du XIVe siècle s’est effondrée, l’église de la Madeleine s’élève en 1830, suivant un style néoclassique. Ailleurs, dans la ville, on refait les ponts et on commence la percée des boulevards. Mont-de-Marsan bénéficie du développement du réseau routier et de l’ouverture de voies ferrées.
En 1866, l’annexion des communes de Saint-Jean-d’Août-et-Nonères, Saint-Médard et d’une partie du territoire de Saint-Pierre-du-Mont augmente considérablement la superficie de la ville. La même année est inauguré le Victor-Duruy.


Après 1860 et l’implantation de la forêt des Landes voulue par l’Empereur Napoléon III, les activités liées au bois s’ajoutent à celle du port. De riches négociations s’installent et font bâtir plusieurs hôtels particuliers sur la place de commerce (l’actuelle place Pancaut). Mais dès le début du XXe siècle, l’activité portuaire ralentit puis disparaît totalement en 1903.
Avant-guerre, sous le mandat de Jean Larrieu, maire de la ville de 1932 à 1944, sont réalisés les premiers pavillons du centre hospitalier Layné, des groupes scolaires ainsi que l’agrandissement des arènes du Plumaçon (édifiées en 1889).
Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville, occupée par l’armée allemande à partir du 28 juin 1940, est traversée par la ligne de démarcation. L’armée d’occupation réquisitionne la plateforme aérienne, et en fait la plus importante base de la Luftwaffe dans le Sud-Ouest de la France. Le 27 mars 1944, les installations militaires sont bombardées par une cinquantaine d’avions anglo-américains. Les dégâts collatéraux entraînent la mort de 12 civils, on compte également quinze blessés. La ville finalement libérée le 21 août 1944.


 
 


 
 

 

 
     
  De nos jours  
 

Place Saint-Roch, repeinte en rouge en souvenir de sa tradition tauromachique
En 1946, s’installe le Centre d’expériences aériennes militaires (base aérienne 118), donnant un nouvel essor à la cité montoise. La population augmente rapidement, ce qui permet l’édification de premiers centres commerciaux.
Une politique d’urbanisation à l’horizontale, due à la volonté du maire Charles Lamarque-Cando (1962-1983), fondateur des Castors Landais, modifie considérablement l’aspect de la commune à partir de 1962, faisant reculer sans cesse les limites de la forêt de pins au profit de nouveaux quartiers. S’étend sur la partie Est de l’agglomération un vaste ensemble résidentiel aisé qui ne cesse de grignoter de nouvelles terres du fait de la rurbanisation.

Le conseil général des Landes s’installe le 6 décembre 1975 dans la Maison Planté, rue Victor Hugo. Construite sous le Second Empire, elle est d’abord la propriété d’Adolphe Marrast, conseiller général d’alors, qui la lègue à son neveu, le pianiste Francis Planté, qui s’installe dès lors dans la capitale landaise, avant de finir sa vie à Saint-Avit.
De nouvelles politiques tentent de mettre à fin à ces tendances : le programme Cœur de ville lancé en 2009 entend redynamiser le centre en ravalant les façades et en soutenant le commerce et l’habitat tandis que le quartier Nord (Peyrouat) fait actuellement l’objet d’une transformation, dans le cadre d’un ANRU et d’une ZAC, en éco-quartier entièrement réaménagé (destruction des immeubles vétustes, création d’une voie verte et du concept de « Bois habité », mise en place du chauffage par géothermie, nouveau pôle éducatif…). Le programme court jusqu’en 2018 pour les dernières touches sur les espaces verts et la circulation notamment.
Par ailleurs, on constate depuis le début des années 2010 une dynamique qui tend à changer le visage de la ville et à la rendre plus agréable et surtout, plus attractive. L’arrivée de l’autoroute A65 mettant Mont-de-Marsan à une heure de route de trois grandes villes que sont Bordeaux, Pau et Bayonne, et celle annoncée de la LGV donnent un nouveau souffle aux projets publics et privés qui se multiplient.

 
     
     
  Base Aérienne 118 « Colonel K.Rozanoff »  
 
 
 
  Présentation de la Base Aérienne 118 « Colonel K.Rozanoff »  
 

La BA 118 compte parmi les plus grandes bases nationales et met en œuvre la quasi-totalité des types d’appareils et de matériels en service dans les forces aériennes françaises ou qui seront un jour. Elle constitue l’un des éléments majeurs du réseau des bases aériennes de l’armée de l’air : une structure aussi complète que complexe. Cas unique en France, le BA 118 présente un ensemble presque exhaustif des missions de l’armée de l’air : une spécificité qu’elle doit pour partie à sa mission d’expérimentation, avec les activités liées au Centre d’expériences aériennes militaires (CEAM). Mais si l’expérimentation des matériels constitue la mission originelle – et originale – de la base, d’autres missions structurent également son activité : la dissuasion nucléaire, le transport aérien, la défense aérienne et la formation spécialisée.
La BA 118, établissement classé « installation prioritaire de défense », est la plus importante implantation militaire du département devant le CELM de Biscarosse (1 200 personnes) et l’EALAT de DAX (800 personnes). Du fait de l’importance de son activité sur le dynamisme du département des Landes en générale et de la ville de Mont-de-Marsan en particulier, elle est fortement impliquée dans la vie locale – tant auprès des instances civiles des différentes municipalités environnantes qu’auprès des organismes départementaux : préfecture, conseil général… .

 
     
  Histoire  
 
 
 
 

C’est en 1911 qu’a lieu sur l’hippodrome de Mont-de-Marsan le premier meeting aérien montois.
Dès 1914, l’école d’aviation de Pau installe à Mont-de-Marsan son terrain de secours. Le 5 janvier 1928, l’aéroclub des Landes est créé par Henri Farbos. Hélène Boucher a été son élève. Cet aéroclub, qui reçoit entre autres la visite du premier hélicoptère français, mène, outre ses activités "classiques" de formation et de meetings, des missions de protection de la forêt landaise, en repérant les incendies. C’est cette mission qui poussa Henri Farbos à créer le terrain de Dax, suivi de nombreux autres terrains dans les Landes. Les courses de chevaux sont alors interrompues par les décollages et atterrissages, c’est pourquoi un aérodrome digne de ce nom est construit en 1932 et inauguré en 1934.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Luftwaffe, qui souhaite baser des Focke-Wulf Fw 200 Condor et des Junkers Ju 290 à Mont-de-Marsan pour attaquer les convois maritimes alliés et faire de la reconnaissance au-dessus de l’Atlantique, construit une piste en béton et donne au site sa vocation militaire. En 1944, le site bombardé par les Américains est abandonné par les Allemands.
Après la guerre, le développement de nouveaux avions induit la création d’un centre d’essais aériens militaires. C’est le colonel Wladimir "Kostia" Rozanoff qui est chargé de trouver son emplacement. La présence de la piste de béton créée par les Allemands et la possibilité d’effectuer des essais de tirs à proximité le pousse à choisir Mont-de-Marsan. Le CEAM (Centre d’Expérience Aériennes Militaires) y emménage en 1945.
En 1964, avec le début de dissuasion nucléaire, les premiers Mirage IVA sont basés sur la BA 118 avec leur escadron de ravitalement en vol doté de C-135F. En 1986, les Mirages IVA sont remplacés par des mirages IVP, équipés en 1992 d’un conteneur photo leur permettant de réaliser des missions de reconnaissance.
Le 1er février 1989, le commandement de la BA 118 est dissocié de celui du CEAM, ce dernier relevant directement du Chef d’état-major de l’armé de l’air.
À l’été 1996, la mission nucléaire stratégique est retirée aux Mirage IV et l’escadron de ravitaillement en vol déménage du même coup sur la Base aérienne 125 Istres-Le Tubé. Durant la participation militaire de la France en Afghanistan, les Mirage IVP sont déployés, fournissant des photos d’excellente qualité. Ils sont retirés du service le 22 juillet 2005. L’histoire des Mirage IV est intimement liée à celle de la BA 118, considérée aujourd’hui comme l’une des plus importantes bases opérationnelles des fores aériennes françaises.

 
 

 
     
     

 

 

 
 

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