Castelnaudary

 
 
     
 
     
  Castelnaudary est une commune française, située dans le département de l’Aude en région Languedoc-Roussillon. Castelnaudary se rattache à l’ancienne province de Lauragais, berceau du catharisme. La ville est connue pour son cassoulet, dont elle se réclame la capitale mondiale, et qui est célébré chaque année en août depuis 2000, lors de la Fête du Cassoulet. Connue aussi pour son Grand Bassin, important port sur le canal du Midi.
Ses habitants sont appelés les Chauriens, Chauriennes.
 
     
     
 
   
 
     
     
     
 
 
   
     
     
 

Dans le nom de cette ville l’on trouve une contraction de mots d’origine occitane et basque. D’un côté castelnau est lié à l’occitan castelnòu c’est à dire 'château nouveau', le d qui suit est toujours occitane (c’est une contraction de la préposition de) et finalement ary est le mot basque (h)arri c’est-à-dire pierre. Alors sous castelnaudary se cache château nouveau de pierre ou plus probablement château nouveau du rocher.

 
     
  Localisation  
 

Castelnaudary est situé entre Toulouse et Carcassonne en plein cœur du Lauragais dont elle était la capitale avant la création des départements en 1790. La commune est arrosée par le Fresquel, le Tréboul et le canal du Midi. La ville se trouve non loin du seuil de Naurouze, lieu de partage des eaux de la mer Méditerrannée et de l’Océan Atlantique. Elle se trouve dans la plaine du Lauragais avec au nord les contreforts de la montagne Noire et au sud les collines de la Piège qui précèdent les contreforts des Pyrénées. Castelnaudary est au cœur du sillon Lauragais dans sa partie la plus large (environ 8 km). À l’ouest, le sillon se prolonge vers Toulouse et se referme au niveau du seuil de Naurouze. À l’est, il se referme progressivement jusqu’à Carcassonne. C’est aussi la plus grosse commune du Lauragais avec 11 753 habitants et elle en est aujourd’hui la capitale après que Laurac détienne ce statut jusqu’au XIVe siècle.

La superficie de la commune est de 47 km2, ce qui est une grande commune comparée aux nombreuses petites communes de l’Aude. Les communes limitrophes sont : Ricaud, Mas-Saintes-Puelles, Villeneuve-la-Comptal, Fendeille, Mireval-Lauragais, Saint-Martin-Lalande, Sain-papoul, Issel, Peyrens, Souilhe et Souilhanels.

 
     
  Le Moyen Âge  
 

Au tout début l’on trouve un château le château neuf d’Arius ou Castellum Novum Arri, dont la première mention officielle remonte à 1103. Lors de la croisade des Albigeois, Simon IV de Montfort, chef des croisés, y est assiégé (siège de Castelnaudary) par les comtes de Toulouse et de Foix en 1211 dont l’issue fut l’abandon du siège par les comptes de Toulouse et de Foix. Le 31 octobre 1355 en pleine guerre de Cent Ans, la ville est mise à sac par les hordes du Prince Noir, qui, parties de Bordeaux, ravagent la Gascogne, puis le Lauragais, jusqu’à Narbonne, évitant soigneusement les places les mieux défendues. La ville est pillée, détruite et les habitants massacrés.

En juillet 1464, le roi Louis XI (1423-1483) confirma, par ses lettres patentes, les privilèges de la ville octroyées par ses prédécesseurs, de sorte qu’elle s’accroisse.

 
     
  XVIIe siècle  
 

C’est devant Castelnaudary qu’à lieu la rencontre décisive entre les troupes royalistes du maréchal de Schomberg et les troupes de Gaston d’Orléans, frère du roi, et du duc de Montmorency, gouverneur du Languedoc, le 1er septembre 1632.

Les deux ducs avaient conspiré avec Marie de Médicis, mère de Louis XIII contre le cardinal de Richelieu. Capturé dès le début de la bataille, Montmorency est condamné à mort et décapité à Toulouse le 30 octobre 1632. L’armée du maréchal de Schomberg ne consistait qu’en 1000 ou 1200 cavaliers et 1000 hommes de pied, soit à peine la moitié de l’armée de Monsieur, qui avait aussi trois canons. Elle se rangea dans une grande pièce de terre labourée, nommée la Fite, environnée de larges fossés et de chemins creux, entre Castelnaudary d’un côté, et l’armée de Monsieur de l’autre. Il mit sa cavalerie au centre, et son infanterie sur les deux ailes. Les deux armées, séparées par le Fesquel, étant en présence à un quart de lieue de Castelnaudary. Le duc de Montmorency passe le Fresquel sur le pont de brique, à la tête de l’avant-garde, avec 200 cavaliers et le régiment d’infanterie de Languedoc. L’infanterie des deux armées escarmouche d’abord chacune de son poste avec beaucoup de vivacité pendant une demi-heure. La cavalerie royale, sous les ordres du marquis de Brézé, s’avance alors pour attaquer celle de Monsieur pour la droite et par la gauche ; mais elle trouve de si grands fossés et une telle resistence, qu’il ne lui est pas possible de passer. Le duc de Montlirency décide alors, de façon tout à fait téméraire, de charger la cavalerie royale de la gauche, en dépit d’un fossé large de trois à quatre toises, et sans appuis préalables de l’artillerie. À la tête d’un escadron de 100 cavaliers il s’avance jusqu’à vingt-cinq ou trente pas du camp royaliste mais essuie une si rude décharge de mousqueterie que ceux qui ne sont pas tués (une douzaine) ou mis hors de combat prennent la fuite. Le duc pousse son cheval, franchit le fossé, suivi seulement de six autres cavaliers n’ayant pas voulu l’abandonner, renverse tout ce qui le présente et perce jusqu’au septième rang, à travers une grêle de coups de mousquet. Il est atteint de 17 blessures et son cheval tombe enfin raide mort et entraîne avec lui. Trois des autres cavaliers sont tués et trois autres blessés et faits prisonniers. La compagnie des gens-d’armes du duc de Montmorency ne put franchir le fossé et les tirs de l’infanterie royale pour aller à son secours. Le régiment de cavalerie du marquis de Trichasteau, à la droite de l’avant-garde, voulut alors marcher, mais La Ferté-Imbault, maréchal de camp, s’y opposa, n’ayant pas l’ordre de Monsieur. Après la capture de duc de Montmorency, La ferté-Imbault sollicite les gendarmes de Monsieur d’aller au combat mais l’épouvante est trop grande et il n’y a pas moyen de les y faire résoudre. On ne voit de tous côtés que des compagnies toutes entières à se sauver à course de cheval. La fin du combat de Castelnaudary ne dura guère plus d’une demi-heure, et il n’y eut qu’une partie de l’avant-garde de l’armée de Monsieur qui combattit, tout le reste demeura dans l’inaction. La Ferté-Imbault organise alors la retraite du duc d’Orléans.

 
     
  L’époque du canal du Midi  
 

Deux dates importantes : commission du canal du Midi en 15 mai 1681 et construction de l’île de la Cybèle en 1754. Castelnaudary et le département de l’Aude

Castelnaudary est érigée en chef-lieu de disctrict en 1790 et en sous-préfecture en 1800. Elle est supprimée en 1926.

 
     
  Le Grand Bassin  
 

Sur la demande des habitants de la ville, Pierre-Paul Riquet, concepteur du canal du Midi (alors canal royal du Languedoc), et François Andréossy, géomètre expert, ont fait de Castelnaudary le cœur technologique de cet ouvrage, par la construction du Grand Bassin. C’est la seule étendue d’eau de cette dimension (7 hetares) entre Toulouse et Sète. Le point de vue sur la ville est admirable : d’un côté les écluses Saint-Roch sont une illustration de l’art et de la technique de l’ouvrage ; de l’autre, l’île de la Cybèle conçue, en ce pays de vent, comme brise-lames. Imaginez ce Grand Bassin couvert de gabares chargeant le grain pour Sète et la Méditerranée, ou pour Toulouse, la Garonne et l’Atlantique ! Aujourd’hui sillonné par des bateaux de plaisance, il s’ouvre au tourisme international. Exemple d’une magnifique reconversion depuis son classement en 1997 à l’inventaire du patrimoine de l’humanité, par l’UNESCO.

 
     
  Enseignement  
 

L’éducation est assurée sur la commune de Castelnaudary de la crèche, en passant par l’école maternelle et l’école élémentaire, collège avec le collège privé bilingue Jeanne d’Arc de Castelnaudary, jusqu’aux lycées : le lycée mixte Jean-Durand, le lycée Andreossy, et le lycée professionnel agricole.

En juin 2009, le lycée Jeanne d’Arc ferma ses portes après avoir vu ses élèves de terminale passer le bac. La ville abrite également une antenne de l’École nationale de l’aviation civile.

 
     
  Sports  
 

La ville Castelnaudary est une ville très sportive où plus de 30 disciplines sont pratiquées.

Club de rugby à XV le Rugby olympique castelnaudarien évoluant en Championnat de France de 3e division fédérale,

Club de football, le Club Olympique de Castelnaudary évoluant en division d’honneur régionale (DHR) en senior, en 1re division district en U19, en Ligue Honneur pour les U17 et U15.

Club d’Aviron, Aviron Lauragais qui évolue sur le Canal du Midi La ville fut étape de Tour De France 1969.

Installations sportives

Parc du millénaire qui comprend plusieurs salles, pour les pratiques du basket-ball, du handball, du volley-ball, du badminton, de la gymnastique, des arts martiaux, de la musculation ainsi que des sports de plein air.

Complexe Pierre-de-Coubertin qui comprend, un gymnase couvert des piscines avec bassins intérieur et extérieur, des terrains de tennis dont un couvert, un stade d’honneur, des aires EPS, une piste d’athlétisme et un skate-park.

Complexe de la Giraille qui comprend, un terrain de foot, un terrain de rugby, un terrain beach volley, des terrains de tennis Stand de tir de Burnels, et des boulodromes : couvert et extérieur. Pétanque et pétanque lyonnaise.

 
     
  Gastronomie  
 

Le cassoulet est une spécialité de Castelnaudary. La ville est la capitale mondiale du cassoulet. Il tiendrait son nom de la cassole en terre cuite émaillée fabriquée à Issel non loin de Castelnaudary. Castelnaudary est, avec Toulouse et Carcassonne, l’une des trois villes se disputant l’origine de cassoulet. Pâtisserie, l’alléluia de Castelnaudary Haricot de Castelnauday

 
     
  Berceau de lécole de la Légion étrangère  
 

Les 1re et 2e compagnies du groupement d’instruction de la Légion étrangère (GILE), dépendant du 1er régiment étranger quite la Corse en 1976 et s’installent à Castelnaudary au quartier « Lapasset ». Rejointes en août 1977, par la compagnie d’instruction des cadres, ces inutés deviennent le régiment d’instruction de la Légion étrangères (RILE), aux ordres du colonel Forcin, le 1er septembre 1977. Le Régiment école de la Légion, il a pour missions essentielles de former les engagés volontaires ; de former les spécialistes au niveau du 1er degré en matière de transmission, auto engin toutes armes, administration et restauration collective ; de former et perfectionner les cadres non-officiers, dans la branche « combat de l’infanterie » du 1er et 2e degré. Il est articulé en une compagnie de commandement et de services, trois compagnies d’engagés volontaires, d’une compagnie d’instruction des cadres et d’une compagnie d’instruction des spécialistes. Le 1er juin 1980, le ministre de la Défense nationale crée le 4e régiment étranger, par changement d’appellation du RILE. Implanté au nouveau quartier Capitaine Danjou, depuis le 15 novembre 1986. Il garde les missions de son prédécesseur et fait partie du « socle » du commandement de la Légion étrangère.

 
     
     
  4e régiment étranger  
 
 
 
 

Période 15 novembre 1920

Branche : armée de Terre / Légion étrangère

Type : régiment d’infanterie

Rôle : instruction et formation

Fait partie de COMLE

Surnom : Creuset de la Légion

Régiment des " fortes têtes "

Marche : C’est le 4 en chantant

Inscriptions sur l’emblème : CAMERONE 1863 / MAROC 1914- 1918-1921-1934

DJEBEL ZAGHOUAN 1943 / AFN 1952-1962

Anniversaire Camerone (30 avril)

Création du régiment (15 novembre)

Guerres : Guerre d’Indochine / Guerre d’Algérie

Décorations Croix de guerre 1939-1945 avec palme Le 4e régiment étranger (4e RE) est le creuset de la Légion étrangère. Il est stationné à Castelnaudary depuis 1976, date de son arrivée de Corse. Il n’est pas projetable en opération.

C’est le régiment de formation de la Légion étrangère. C’est là que sont formés les engagés volontaires, au cours d’un cycle de 17 semaines au sein de l’une des CEV (compagnies d’engagés volontaires). Il s’agit notamment pour ces étrangers d’apprendre le français par le biais de la méthode "Képi blanc " autrefois et "Mauger " aujourd’hui. En binômes ou trinômes (en fonction du nombre de francophones), dont un francophone, les futurs légionnaires acquièrent les bases du français sans jamais recourir à leur langue maternelle.

Après avoir rejoint leurs corps d’affectation, ils reviendront encore au "creuset de la Légion " pour y suivre éventuellement une formation de spécialiste (cuisinier, infirmier, transmetteur, informaticien, mécanicien, moniteur de sport, secrétaire, moniteur de conduite) à la CIS (compagnie d’instruction des spécialistes).

Ensuite, au cours de leur premier contrat, ils reviendront effectuer la FGE (formation générale élémentaire) afin de gagner leurs galons de caporal et, pour les meilleurs, la FG1 (formation générale de 1er degré) qui leur ouvrira la carrière de sous-officier. Ces formations de cadres (de même que la formation de spécialiste 1er degré de combattant et la préparation à la formation générale de 2e degré, sont effectuées à la CIC (compagnie d’instruction des cadres).

 
     
  Création et dénominations  
 

Le régiment est créé le 15 novembre 1920 à Marrakech, au Maroc.

Dissous en 1940, le régiment est recréé en 1941 sous l’appellation de 4e demi-brigade de la Légion étrangère. En 1948, il reprend le nom de 4e régiment étranger d’infanterie.

Le 25 avril 1964, le régiment est dissous, à l’issue de la fermeture du site d’essais nucléaires français de Reggane.

En 1976, le GILE (groupement d’instruction de la Légion étrangère) est déplacé à Castelnaudary et prend le nom de RILE (régiment d’instruction de la Légion étrangère) le 1er septembre 1977. Il reçoit alors la garde du drapeau du 4e RE.

Le 4e régiment étranger est recréé le 1er juin 1980.

 
     
     
  Histoire  
 
 
 
  Seconde Guerre mondiale  
 

Stationné au Maroc jusqu’en 1940, il y mène une mission de pacification, gagnant ainsi la dénomination de "régiment de Maroc ".

En 1943, il est engagé, sous le nom de 1er régiment étranger d’infanterie motorisée, dans les combats d’Afrique du Nord.

Au cours de la campagne de Tunisie, le régiment est décoré de la Croix de guerre 1939-1945.

 
     
  Après-guerre  
 

Alors que l’un de ses bataillons, intégré au sein de 5e REI, prend part à la guerre d’Indochine, le régiment retrouve le Maroc. Dans les années 1950, il assure pour la première fois une mission de formation pour les unités destinées à combattre en Extrême-Orient. Parallèlement, il concourt au maintien de l’ordre le long des frontières algéro-tunisiennes.

En 1963, après le cessez-le-feu, il se voit confier la mission d’assurer la sécurité du site de Reggane au cœur du Sahara, où se forge l’armement nucléaire français. L’évacuation du site par la France entraîne sa dissolution en 1964. Quelques années plus tard, c’est le groupement d’instruction de la Légion étrangère (GILE) qui hérite de la mission de former l’ensemble des corps de Légion. Le GILE est tout d’abord stationné en Corse, à Corte, avant d’être transféré en 1976 à Castelnaudary.

 
     
     
  Le régiment aujourd’hui  
 
 
 
  Missions  
 

Le régiment à la mission d’assurer :

- la formation initiale de tous les engagés volontaires de la Légion étrangère ;

- la formation des spécialistes de niveau élémentaire, 1er degré et 2e degrés dans les branches combat, sport, transmissions, santé, administration, instruction conduite, maintenance auto et télécommunications, informatique, etc.

- assurer la formation des cadres de la Légion étrangère (formation générale élémentaire, de 1er et 2e degrés).

 
     
  Organisation  
 

Le 4e régiment étranger est articulé en 6 compagnies d’effectifs très variables et aux spécialités bien établies. Le régiment compte un peu plus de 500 permanents.

-La CCS ou compagnie de commandement et des services, regroupe tous les services nécéssaires au bon fonctionnement de la vie quotidienne de l’unité (cuisines, infirmerie, ateliers mécaniques, casernement, etc.).

-3 CEV ou compagnie d’engagés volontaires. Elles assurent la formation initiale de tous les jeunes engagés. Le cycle d’instruction de 17 semaines débute systématiquement par un passage d’un mois en ferme où le jeune légionnaire fait l’apprentissage du français, du métier de soldat et de la vie de groupe.

-La CIC ou compagnie d’instruction des cadres. C’est la compagnie qui forme les futurs caporaux et les futurs sergents de la Légion étrangère. Elle forme aussi les futurs chefs de groupe d’infanterie blindée et encadre les sous-officiers plus anciens au cours de la formation générale de 2e degré.

-la CIS ou compagnie d’instruction des spécialistes. Elle forme les futurs spécialistes des tous les régiments de Légion dans les domaines autres que le "métier " du régiment, infanterie, cavalerie ou génie). Elle intègre aussi le centre de formation des conducteurs de la Légion étrangère.

 
     
     
 
 

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